Marche pour Joyce Echaquan autour du lac Saint-Louis
Une centaine de personnes ont marché autour du lac Saint-Louis, au terme des quatre semaines des audiences publiques de la coroner Géhane Kamel sur les circonstances entourant la mort de Joyce Echaquan. On sait que les audiences se sont terminées à midi hier.
Tour à tour, quelques personnes ont pris la parole pour démontrer leur solidarité envers cette cause importante.
Sur place, des membres des Premières nations et des allochtones ont fait un tour du lac en soutien à Joyce Echaquan et sa famille, mais surtout, dans l’espoir que des gestes de racisme ne se reproduisent plus.
Appelée à commenter, la directrice du Centre d’amitié autochtone de La Tuque, Laurianne Pétiquay perçoit un message d’espoir et une prise de conscience à travers toutes les manifestations de solidarité qu’on a vues ces derniers jours : «on le voit qu’il y a des gens qui sont solidaires […] Ce ne sont pas que des Première nations qui viennent, ce sont des allochtones. Il y en qui proviennent de tous
les milieux. Ils viennent poser ce geste en signe de solidarité. Je suis pas mal certaine que ces gens vont poser d’autres actions aussi».
Quelques heures auparavant, plus de 2000 personnes avaient défilé dans les rues de Trois-Rivières, criant «Justice pour Joyce».
Avec de nombreux autres représentants de notre région, Laurianne Pétiquay s’y est rendue afin de participer à cette grande marche de solidarité.
«On pouvait sentir toute la solidarité, il y avait une énergie incroyable», évoque-t-elle.
«La transformation sociale qu’on souhaite avoir, c’est important pour plein de gens, pas seulement pour une ville, c’est dans tout le Québec»
Elle mentionne que les gens vont attendre les conclusions et les recommandations du rapport de la coroner Kamel.
Comme ce fut le cas ailleurs, des souliers ont été alignés sur la scène en guise de commémoration, pour la triste découverte des restes de 215 enfants, dans une fosse commune d’un ancien pensionnat autochtone à Kamloops, en Colombie-Britannique.