Stéphanie Lavoie décroche un premier rôle en France
Lauréate du Premier Prix avec grande distinction aux concours des Conservatoires de musique du Québec en 2010, la soprano colorature Stéphanie Lavoie, originaire de La Tuque, interprétera le rôle de Marguerite dans l’opéra «Faust» de Gounod, l’été prochain, dans le cadre d’un festival lyrique présenté sur la côte ouest de la France.
À l’invitation de l’organisation Escales-Lyriques, Stéphanie Lavoie s’est rendue à Paris, en mars dernier, pour participer à trois jours d’auditions, auxquels ont pris part des concurrents de partout à travers le monde.
«Dans un premier temps, j’ai été très fière d’avoir obtenu une telle invitation. Le voyage en a valu la peine, car j’ai obtenu le premier rôle féminin de Marguerite dans l’opéra «Faust» de Gounod qui met en vedette le célèbre «Air des bijoux». Il va sans dire que j’ai bien hâte de repartir pour la France afin de participer à cet événement Escales-Lyriques qui se tiendra du 5 au 18 août, à l’Île d’Yeu sur la côte ouest de la France. Je chanterai dans deux représentations publiques, en plus d’un concert privé», souligne la chanteuse de 26 ans, lauréate récemment d’une bourse de perfectionnement de 500 $ de la Fondation lyrique de Beauport.
Un cheminement marqué par des grands noms
Au cours des trois derniers mois de 2010, Stéphanie Lavoie a travaillé à New York avec John Keenan, un chef d’orchestre du Metropolitain Opera. «C’était intensif, il m’enseignait trois fois par semaine. Par la même occasion, j’ai été invitée par la troupe de Robert Lepage, Ex Machina, à assister à toutes les répétitions sur scène de l’opéra «Das Rheingold» de Wagner au Metropolitain Opera de New York. Vous pouvez vous imaginer à quel point cette expérience fut extraordinairement encourageante pour moi !».
Au terme de l’examen terminal de maîtrise des concours des Conservatoires de musique du Québec, Stéphanie Lavoie a décroché le Premier Prix avec grande distinction à l’unanimité. Elle tient d’ailleurs à ajouter qu’elle a pu bénéficier au cours de ses huit années de conservatoire d’un professeur de grande renommée en la personne de Jacqueline Cistellini, une dame qui a formé énormément d’excellents chanteurs, dont Joane Bellavance, Marie-Josée Lord, Monique Pagé et Mariane Fiset, pour en nommer que quelques-uns.
Récipiendaire de bourses de perfectionnement de la Fondation Kedl et de la Fondation Wilfrid-Pelletier et d’une bourse d’études de la Fondation Hnatyshyn, attribuée à un seul chanteur sélectionné dans tout le Canada, à titre de gagnante de la catégorie «Interprétation vocale classique», Stéphanie Lavoie a mis à profit ces aides financières en participant à quatre semaines de perfectionnement de la langue italienne à l’Université de Perugia en Italie et à dix autres de la langue allemande sous la supervision de Siro Battaglin, pianiste de l’opéra de Cologne en Allemagne.
Enseignante en chant classique à l’École de chant de la Fondation lyrique de Beauport, Stéphanie Lavoie s’est fait connaître à Québec au cours des deux dernières années comme artiste invitée au Grand bal viennois du Château Frontenac et dans le rôle de la Grande prêtresse de l’opéra «Aïda» de Verdi présenté par l’Opéra de Québec au Grand Théâtre.