Simulation de tonneaux à 70 km/h

SÉCURITÉ. Qu’arrive-t-il lorsqu’un véhicule effectue des tonneaux et que le conducteur et passager ne portent pas leur ceinture de sécurité ? On s’en doute, les dangers sont importants.

La campagne «Bouclez-la» de la Société de l’assurance automobile du Québec en fait une convaincante démonstration. Une voiture, attachée à un axe rotatif, simule des tonneaux effectués à une vitesse de 70 km/h. On se rend vite compte de ce que peuvent être les conséquences de ne pas boucler sa ceinture de sécurité lors d’un accident de la route.

«On veut démontrer les effets d’un accident quand on porte la ceinture de sécurité et quand on ne la porte pas», explique le sergent Guillaume Maltais Sergent liaison avec les communautés, Bureau des affaires autochtones de la Sûreté du Québec, qui est responsable de cette démonstration effectuée dans quelques points de la région.

À l’intérieur du véhicule : des mannequins adultes, une poupée un représentant un bébé d’environ huit mois de même que différents objets qui ne sont pas fixés, tel un balai à neige, un équipement de hockey.

Quand ils ne sont pas attachés, on voit tout de suite l’éjection des mannequins et des objets à une vitesse impressionnante. De plus, on comprend que lorsqu’il effectue des tonneaux, le véhicule a de fortes chances de tomber sur les gens qui en sont expulsés et de causer des blessures très graves, sinon la mort. Deux simulations sont donc effectuées.

M. Maltais a eu l’occasion d’effectuer, récemment, des démonstrations dans les communautés Atikamekw de Manawan et Wemotaci. Dans cette dernière communauté, le véhicule a été installé dans la cour du marché Bonichoix, pour que toute la population, soit les enfants qui sortaient de l’école primaire, les adultes, les familles puissent voir la démonstration. L’année dernière, il s’était rendu à Opitciwan effectuer la même présentation.

Ce jeudi, à la demande de l’école secondaire Champagnat, Guillaume Maltais a effectué une présentation sur la piste d’athlétisme au profit de la clientèle scolaire.

 «Quelqu’un qui a déjà subi des blessures dans un accident de voiture va penser à mettre sa ceinture quand il va s’asseoir dans un véhicule. Aussi, un constat d’effraction pour le non-port de la ceinture de sécurité représente des montants assez substantiels», rapporte M. Maltais.

Malgré les campagnes de sensibilisation entreprises, le non-port de la ceinture de sécurité, tout comme l’utilisation du téléphone cellulaire au volant, représente deux problématiques importantes encore récurrentes. « Nos policiers constatent quotidiennement des infractions», déplore le Sergent Maltais.