Rencontre avec les nouvelles médecins

Elles ont toutes les deux décidé, de leur propre chef, d’élire domicile à La Tuque pour pratiquer le métier qui les passionne. L’Écho vous présente les docteures Djaouida Diaknoun et Annie Blais.

Dre Annie Blais

La jeune Dre Annie Blais, une Latuquoise d’origine fraichement sortie de l’Université, fait un retour aux sources. D’ailleurs, elle fût décrite à la blague comme étant un produit du terroir. La petite Annie Blais a grandi dans un Univers où la médecine était omniprésente. Née d’un père médecin, ce n’est pas un hasard si son choix de carrière s’est arrêté sur le domaine de la santé. Dès ses débuts sur les bancs d’école de l’Université de Sherbrooke elle se voyait pratiquer dans sa ville natale. « En faisant mon cours de médecine, dans ma tête, c’était clair que je revenais ici à La Tuque. » Elle est en poste au CSSSHSM depuis le 16 août 2010.

Dre Djaouida Diaknoun

Pour sa part, l’Algérienne, Dre Djaouida Diaknoun, rejoint son mari, Dr El-Hadi Lakrouf, le couple pratiquait à Montréal depuis 2007, avant de gagner la Haute Maurice qu’ils considèrent comme « le vrai visage du Québec. » Elle viendra consolider l’équipe de chirurgie. Ses cours en obstétrique et en gynécologie vont pouvoir pallier un besoin criant. Elle a également témoigné de l’efficacité du recrutement latuquois, « On est plus intéressé à venir quand on nous présente bien une région avec un beau visage et c’est ce que vous avez fait ici, » précise-t-elle. L’amante de la nature a été charmée par le décor de la région et elle croit que sa famille est là pour longtemps. « Mon fils s’implique déjà dans la région, il joue avec les Loups dans le Midget. Il m’a confié que s’il faisait des études à l’extérieur, ce serait pour revenir ici après. » Elle pratique au CSSSHSM depuis le 9 août 2010.