Quand on travaille, on s’amuse!

Que serait un cahier historique sans avoir rencontré des employés de CFLM pour qu’ils nous racontent des anecdotes savoureuses. Le journaliste et animateur André Mercier a été très généreux en souvenirs, tandis que Nancy Armstrong raconte comment les gens de la radio font une belle équipe.

Le journaliste et animateur André Mercier n’est pas tombé de la dernière pluie. «Quand il y a des jeunes qui arrivent à la station, c’est mon running gag, je leur dis que j’ai fait tourner les Bee Gee’s en nouveauté à l’époque. Disons que ça fait rire un peu les plus jeunes.»

André Mercier a commencé à la radio en 1978, alors que la radio était complémentaire du journal L’Écho. Bien entendu à l’époque, les CD n’existaient pas et on vivait l’époque des disques vinyles avec les plaques tournantes. «L’erreur la plus fréquente était de faire jouer un disque 33 tours sur le rythme d’un 45 tours et vice-versa. L’introduction de l’informatique a grandement diminué la charge de travail, ce qui a fait aussi réduire le nombre d’employés.»

Et comment M. Mercier a-t-il vu évoluer son patron Réjean Leclerc au fil du temps? «C’est un bourreau de travail. C’est un gars d’équipe qui a toujours su bien s’entourer. Quand tu as sa confiance, tu as carte blanche. Quand je le regarde en 1978 comparativement à aujourd’hui, il n’a pas changé sinon qu’il est devenu un homme d’affaires plus aguerri. Même avec l’ajout de ses autres commerces, Réjean reste terre-à-terre. L’image de l’homme d’affaires important d’une ville ne lui colle pas à la peau. Il est resté le plus simple au monde. C’est la même chose pour Reine sa femme. Elle collabore beaucoup au succès de l’entreprise en ajoutant ses idées.»

M. Mercier a-t-il une anecdote savoureuse? «Je me souviens lors du Carnaval de La Croche, une année il y avait un bal masqué d’organisé. On y était allé Réal Gauthier, Robert Fontaine et moi, trois célibataires. On avait seulement mis une salopette pour se déguiser en chemineau. J’avais invité une femme à danser pendant toute la soirée. Et à la fin, je m’étais aperçu que c’était un gars déguisé en fille. Disons que les gars avaient bien ri de moi, ils en avaient même parlé aux manchettes à la radio le lendemain.»

Nancy Armstrong

De son côté, la fille de Réjean Leclerc a débuté en 1986 à la radio. «J’ai appris le secrétariat puis les différentes fonctions en publicité. J’aime bien les relations que j’ai avec les agents d’artistes. J’ai même eu le privilège d’aller au lancement de l’album de Ginette Reno et à une présentation du Gala de l’Adisq. En général, nous avons une belle ambiance. C’est certain que comme je travaille pour mes parents, on doit en donner plus. Mais je n’ai pas de privilège. Je serais fière éventuellement de prendre la relève de mon père et devenir propriétaire. Dans 10 ans, je crois que la technologie sera encore plus présente à la station.