Les murs de Champagnat racontent l’histoire

Un projet fort intéressant a été réalisé au cours des deux dernières années par des élèves de l’école secondaire Champagnat. L’histoire de l’école est affichée au mur dans un couloir. Afin de rendre honneur aux Atikamekws, premiers habitants du territoire, les jeunes ont reproduit deux toiles d’artistes en mosaïque.

Lors de l’année scolaire 2011-2012, les élèves du cours d’histoire en secondaire 4 ont effectué des recherches historiques sur l’histoire de l’école Champagnat.

Cette année, les élèves ayant gradué en secondaire 5 ont poursuivi ce projet dans le cours d’arts plastiques en produisant une murale de l’histoire de l’école avec les recherches réalisées l’année dernière.

L’histoire de l’école sur la murale débute en 1924, mais un clin d’œil a été fait en lien avec les Atikamekws, premiers habitants du territoire. Il est à noter que les Atikamekws représentent environ 10% des élèves de l’école Champagnat.

Les élèves en arts plastiques devaient s’inspirer de deux toiles d’artistes atikamekws, mais en ne connaissant ni la référence de la toile, ni le peintre. Les toiles d’origine ont été réalisées par Jacques Newashish, artiste atikamekw reconnu, et par Sonia Basile-Martel.

«Je me suis sentie petite en voyant le résultat de la mosaïque à partir de ma toile», évoque Sonia Basile-Martel.

«Je suis content de voir qu’il y a une relève culturelle, affirme Jacques Newashish. C’est intéressant de montrer qui nous sommes. Ça permet de partager ma nation et ma culture.»

«On voulait que ce projet inclue une grande portion de la culture autochtone comme les Atikamekws étaient les premiers arrivés sur le territoire, indique l’enseignante en arts plastiques, Diane Tremblay. Depuis le début de l’année 2012, les recherches ont été faites par les élèves en histoire de secondaire 4, et le projet s’est poursuivi cette année en arts plastiques. De plus, la seconde partie de la murale sera réalisée l’an prochain par les élèves qui gradueront en secondaire 5. Cette idée originale en était une de Madeleine Gervais.»

63 élèves ont travaillé sur le projet de la murale, ce qui permet de créer un sentiment d’appartenance pour les élèves à l’école.