Les débuts de la Société historique
Comment en vient-on à fonder une société d’histoire ? Trouvant impératif de conserver tous les documents qui, autrement, se perdraient au fil des années, Raoul Maillet se souvient en avoir d’abord parlé à l’ancien maire de La Tuque, Gaston Fortin.
«C’était à l’occasion d’une rencontre au Parc des Chutes. Je lui avais dit : si la ville veut nous aider, je suis prêt à former un comité pour fonder une société historique, afin de conserver l’histoire de La Tuque. Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, Gaston nous a aidés et nous avons pu partir la société d’histoire».
Au fil des années, on se rend compte qu’il doit exister environ 300 bouquins traitant de l’histoire régionale, du nord au sud. «On s’est donné comme objectif : tout ce qui s’est écrit sur le territoire, à partir de Parent, La Tuque, Shawinigan, Grand-Mère, on veut tout ça», relate le passionné d’histoire. Voilà pourquoi on part rarement bredouille des bureaux de la SHLT.
Un des fleurons important de l’histoire de La Tuque sera certes celui se rapportant à l’usine Brown, à partir du début du siècle dernier. «Un comité existait pour l’histoire de la Brown et comptait cinq membres. Tous les cinq sont venus à La Tuque en automobile car nous voulions savoir s’il existait un journal sur l’histoire de cette usine. Nous avons les articles de journaux que publiait la Brown à cette époque, à partir de 1910 se rapportant à La Tuque», évoque-t-il fièrement. Veut, veut pas, l’histoire de l’usine représente une bonne part de celle de la ville.
La relève
La plupart des gens qui s’impliquent au sein de la SHLT sont des retraités qui partagent la même passion. Mais bon nombre de bénévoles y sont depuis fort longtemps. « On essaie autant que possible de penser à du renouvellement. On lance des appels. Si des retraités sont intéressés, ils n’ont qu’à me téléphoner, on va les rencontrer », indique M. Maillet. Il se fait beaucoup de travail de numérisation de documents, de classement des artefacts question de garder la mémoire de La Tuque intacte.
D’ailleurs, le conseil d’administration compte sur une recrue, Martin Blais, un historien de formation qui demeure à La Tuque.
Le président en a profité pour rendre hommage à toute son équipe, sans qui, selon ses dires, la SHLT ne pourrait pas fonctionner.
Les expositions annuelles
1996 Exposition aux galeries La Tuque
1997 40 photos aux Galeries La Tuque
1998 Sport et culture
1999 Désastres et catastrophes
2000 De Grande-Anse à Parent
2002 L’histoire de la paroisse St-Martin-de-Tours
2003 Qui est qui ? Et si c’était vous ?
2004 L’histoire de la rivière St-Maurice de grandes Piles au barrage Gouin.
2005 En pays de connaissances
2006 Nos commerces d’hier
2007 12 associations, nos clubs sociaux et nos organisme, d’hier aujourd’hui
2011 Exposition du centenaire au Complexe culturel Félix-Leclerc
2012 Histoire de l’usine, des Brown à Rock Tenn
2013 Centenaire du Centre de santé et de services sociaux du Haut-St-Maurice
2014 Histoire de La Tuque des environs (photos et accessoires de mariage d’époque)
2015 Musiques et musiciens
Les expositions sur demande
2001 Forêt Mauricienne – gare
2002 Harmonie de La Tuque – Salle des Chevaliers de Colomb
2003 Fête Champêtre
2005 Jour de la terre
2007 Le mois de l’arbre de la forêt
2008 Complexe culturel Félix-Leclerc
2009 Complexe culturel Félix-Leclerc
2010 Parc des chutes
2011 La Bostonnais
2013 Caisses Desjardins – Centenaire du Centre de santé
2014 Félix-Leclerc-au Complexe culturel Félix-Leclerc – Parc des chutes
2015 Hydro-Québec, 75e anniversaire