Le Congrès AJIRR accueille 300 jeunes
C’est plus de 300 jeunes, incluant les congressistes, les conférenciers et les bénévoles qui ont pris part au cinquième Congrès AJIRR (L’Avenir des Jeunes Innovateurs Regroupés en Région) qui se tenait à La Tuque la fin de semaine dernière.
« Ça été une belle réussite pour le Carrefour jeunesse-emploi, souligne d’entrée de jeu le coordonnateur du Congrès, Éric Myre. Nous avons eu plusieurs ateliers qui étaient complets comme Préparer à remplacer les boomers et Mobiliser son milieu autrement et parler pour convaincre. Nous avons eu que des commentaires positifs provenant des congressistes. L’activité de clôture, la conférence «Le Moi Inc.» par Sylvain Boudreau a obtenu une ovation debout à la fin. Je pense que c’était une très bonne façon de mettre fin au Congrès. Les troupes sont reparties motivées au maximum. »
Ce grand rendez-vous biennal, des 18-35 ans, vise essentiellement à permettre aux jeunes de tous les milieux de s’épanouir en région, d’y fonder leur famille et surtout, d’être des acteurs essentiels au développement durable de leur milieu.
Plus d’une quarantaine de conférenciers et d’intervenants de divers milieux sont venus animer les trente ateliers au programme. Les participants ont donc pu atteindre les objectifs suivants : développer leurs réseaux de contacts, être en contact avec les éléments positifs des régions et découvrir ce qui fait d’elles des lieux d’attraction et développer de nouveaux outils d’intervention pour faciliter et favoriser le retour, l’implication et l’intégration des jeunes en région.
Des Mexicains livrent leur expérience
Un groupe de Mexicains étaient sur place à La Tuque dans le cadre du congrès. Paula Garcia et Antonio Tamayo livraient un atelier samedi dernier où une vingtaine de jeunes y ont pris part. C’est suite à une visite de deux membres de la table de concertation jeunesse du Québec au Mexique que le contact avec Antonio et Paula a été possible. Ces derniers ont rendu la pareille au Québec. Ils ont fait part des actions de l’organisme Selider qui travaille pour les jeunes du Mexique.
Les Mexicains ont été un peu déstabilisés à leur arrivée à La Tuque puisqu’ils vivent dans une ville de plus de 7 millions d’habitants. « Nous travaillons avec des besoins de base comparativement à ici, soutient Paula. Au Québec, vous avez des préoccupations complexes que nous n’avons pas comme la santé psychologique et le suicide. Chez nous, on ne parle pas de ça. »