Laurence Gauvin : une mannequin latuquoise à la destinée internationale?

Âgée de 21 ans seulement, Laurence Gauvin partage sa vie depuis trois ans entre ses études et une carrière à temps partiel de mannequin. Voici le portrait d’une jeune femme qui rêve grand, mais que la rationalité n’a jamais quitté. À preuve, elle en viendra à la croisée des chemins dès décembre 2008.

C’est à ce moment qu’elle complétera son baccalauréat en nutrition de l’Université de Montréal. La maîtrise l’attire beaucoup, tout autant en fait qu’une carrière de mannequin. «Pour l’instant, mes études sont ma priorité, insiste-t-elle. Après l’obtention de mon diplôme, par contre, si des contrats à titre de mannequin présentaient des possibilités de voyager partout dans le monde, alors je n’hésiterais pas à suivre cette voie. Sinon, ce sera probablement la continuation de mes études universitaires», poursuit-elle.

Cette merveilleuse intrusion dans l’univers très sélectif, et souvent périlleux, des mannequins, a débuté en 2004 alors qu’elle étudiait au Collège Laflèche de Trois-Rivières. C’est en participant au défilé de fin d’année qui met en valeur les créations des étudiantes du cours de commercialisation de la mode, que Laurence se fait remarquer par une représentante de l’Agence Ema de Drummondville. «Les filles qui faisaient le défilé n’étaient pas au courant de la présence de cette personne, souligne-t-elle. Elle m’a abordé à la fin, puis, après quelques rencontres à Drummondville durant l’été, on m’a offert un contrat.»

Le défrichement de ce nouveau sentier dans le grand chemin de sa vie, conduira Laurence à Montréal où l’Agence Ema la présente à quatre agences montréalaises. C’est avec l’agence Specs que l’étincelle se produira: photos pour des revues et des catalogues, défilés, affiches dans les magasins et panneaux publicitaires sur les autobus alimenteront la flamme de sa passion pour ce métier. Elle garde ses plus beaux souvenirs lors de ses séances de photos pour les revues «Adorable» et «Marions-nous». Pour cette dernière, la séance s’est déroulée à l’aéroport de Beloeil. «Les robes de mariées étaient tout simplement superbes et je portais de magnifiques bijoux, indique Laurence. Nous avions également à notre disposition une limousine.»

Toutefois, la beauté et le charme seuls ne sont pas garants d’une réussite instantanée, bien au contraire. C’est avant tout entre les deux oreilles qu’une carrière se joue. En effet, la maturité et la discipline représentent des facteurs de succès incontournables. «Chaque mannequin établit sa propre réputation, souligne Laurence. C’est un petit univers où tous se connaissent et s’échangent de l’information. En conséquence, une carrière peut prendre son envol avec une bonne réputation et se ruiner rapidement avec une mauvaise», conclut-elle. À ce chapitre, Laurence n’a de quoi s’inquiéter puisqu’elle a acquis au cours des trois dernières années la débrouillardise, la confiance en soi et l’entregent nécessaires à la confection de la clé qui lui ouvrira les portes d’une carrière internationale. C’est plutôt le sablier mesurant le temps qu’il lui reste avant de prendre sa décision l’an prochain qu’elle surveillera de près.