La Moisson du Nord au service des familles

Tous n’ont pas toujours la chance de pouvoir manger à leur faim. L’organisme la Moisson du Nord offre, aux gens à plus faible revenu, la possibilité de remédier à la situation.

Anciennement situé sur la rue St-Antoine, l’organisme est maintenant bien installé au Carrefour d’Action Bénévole du Haut-St-Maurice (CABHSM), qui est situé au presbytère Marie-Médiatrice. La Moisson du Nord est un comptoir alimentaire qui permet aux personnes à faible revenu de mieux s’alimenter. « Les gens doivent s’inscrire pour pouvoir profiter des services du comptoir alimentaire. Lors de l’inscription, il est essentiel de fournir des informations personnelles telles une preuve de résidence latuquoise, et le revenu », explique Guy Laliberté, directeur général du CABHSM.

 

Les dons de denrées proviennent principalement de la population, et de chez Maxi. L’organisme fait également l’achat de nourriture, afin de s’assurer que les usagés du service puissent bénéficier d’une alimentation équilibrée.

 

Deux campagnes de financement ont lieu annuellement. D’ailleurs, une de ces campagnes aura lieu prochainement, soit le 31 mars, ainsi que les 1er et 2 avril. L’organisme invite la population à être généreuse, l’aménagement des nouveaux locaux ayant occasionné des dépenses importantes pour un organisme communautaire.

 

La distribution de nourriture se fait une fois par mois. Les gens qui se présentent à l’organisme ont accès à une véritable épicerie miniature. Ils peuvent ainsi s’assurer d’avoir les denrées de base, et même plus. Cette année, l’organisme a reçu une subvention, de l’Agence de santé et des services sociaux, qui a permis d’augmenter la qualité du service, et des denrées offertes. « Les gens reçoivent une bonne quantité de nourriture. Ça peut représenter cinq ou six sacs par famille », cite M. Laliberté. Pour une famille à faible revenu, recevoir une telle quantité de nourriture est une aide précieuse.

Des bénévoles essentiels

L’importance de l’implication des bénévoles est majeure pour l’organisme. « Sans les bénévoles, ça n’existerait pas », raconte M. Laliberté. « On a 20 bénévoles réguliers. Ils travaillent fort, ils sont vaillants » ajoute Eva Grimard.

Mme Grimard est elle-même bénévole depuis plus de 20 ans. Impliquée dans plusieurs comités au Centre de santé et des services sociaux, elle occupe le poste de coordonnatrice de la Moisson du Nord, et donne de 30 à 35 heures par semaine de son temps. « C’est mon mari qui m’a demandé de venir essayer ça. Ça me gênait au début, mais je n’ai jamais lâché. Avec le temps, c’est un peu devenu mon travail », raconte Mme Grimard. Un travail qu’elle fait assurément avec passion et qu’elle prend à cœur. « Je fais les achats comme si c’était pour moi, comme ça, ça va bien. Ici, c’est le partage », ajoute Mme Grimard.

 

Le bénévolat, c’est également un travail qui s’effectue dans l’ombre. « Le travail dans l’ombre, c’est une caractéristique de tous les bénévoles du Carrefour », explique M. Laliberté.