La communauté latuquoise rend hommage à Julie Boulet

https://youtu.be/Fhng1zRSQ4I HOMMAGE.  L’ancienne ministre et député de Laviolette, Julie Boulet, a fait l’objet de très touchants témoignages de la part de la communauté du Haut-St-Maurice, à l’occasion d’une réception qui lui était destinée en l’église Saint-Zéphirin. «Ce que vous êtes, Mme Boulet, soulève le monde. Toute une œuvre que vous avez accomplie dans le Haut-St-Maurice», a dit Jacques Fraser en parlant d’une femme passionnée. Cet ancien président du conseil d’administration du Centre de santé n’a pas passé sous silence les grandes réalisations de ses 17 années en politique provinciale : la voie de contournement, la réfection de la route 155, la piste cyclable, l’agrandissement de l’urgence du Centre de santé, de même que ses participations aux concerts bénéfice, aux événements sportifs et culturels ainsi que dans tous les événements qui ont marqué la vie des différentes communautés de la région. «Tu partages les mêmes valeurs familiales que les gens de La Tuque», lui a lancé le président de la filiale 31 de la Légion royale canadienne, Claude Lavoie. Lui attribuant le mérite d’une route 155 plus sécuritaire, il ajoutait : «cette voie-là, qui longe le Saint-Maurice, d’après moi, elle devrait être renommée à toi, Julie». La présidente du club Lions, Lise Thibault, lui a remis un certificat, puisque Mme Boulet est membre d’honneur du club de La Tuque.

C’est le curé Marc Lahaie qui a proposé à son équipe mandatée de rendre un hommage, sur le plan humain, à celle qui a représenté Laviolette à l’Assemblée nationale pendant toutes ces années. «Il n’y a pas que la politicienne ou la politique, il y a une personne avec des convictions, avec une analyse de la société, avec un cœur», a-t-il relaté. Celui qui a été son attaché politique pendant toutes ces années, Guy Éthier, a lui aussi eu droit à des bons mots. Marc Lahaie a lu un hommage qui lui a récemment rendu par le conseil municipal de La Tuque. M. Éthier décrivait ainsi cette femme d’action qui défendait ses dossiers avec ardeur. «Quand on avait des projets, le mot «non» n’était pas dans son ADN. Quand les fonctionnaires lui disaient non, là, la bataille commençait. Ça montait jusqu’au bureau du premier ministre, jusqu’à ce que le projet soit accepté (…) C’est ici que ça se passait, les plus beaux projets, c’est grâce à Mme Boulet», disait-il, référant entre autres à la construction des barrages de Chute-Allard et Rapide-des-Cœurs, à la route 155 et au redémarrage de l’usine de Parent. Touchée par cet hommage Mme Boulet a été émue par cet hommage typiquement latuquois. «Les gens de la Haute-Mauricie m’ont toujours animée, inspirée (…) J’ai donné beaucoup à la Haute-Mauricie, mais j’ai reçu des tonnes d’amour. Et Dieu sait que le parcours politique n’est pas toujours facile, mais c’est ce qui me donnait le goût de continuer à m’investir, parce que les projets, ici, étaient structurants, pertinents, bien montés et nécessaires», a-t-elle mentionné, en entrevue. Sa retraite de la politique lui impose un emploi du temps plus calme. «On est élu député, puis ministre, on tourne à 200 milles à l’heure. Aujourd’hui, je suis en repos, un peu, ce qui est bienvenu après 17 ans, mais je veux demeurer active, relever d’autres défis. Il y a quelques propositions qui sont là, je les analyse présentement. Assurément, vous allez me revoir quelque part», a-t-elle simplement laissé entendre. La scène politique municipale est-elle dans sa boule de cristal ? «Je n’ai pas fermé la porte, je n’ai pas d’idées précises. On ne sait jamais. La politique, ça prend toutes sortes de formes. Tout ce que j’ai dit, c’est que je ne fermais pas cette porte-là. Mais je n’ai ni d’idées précises, ni de réflexion ou d’engagement à cet égard».