Jacqueline Tremblay honorée pour son implication

Le 7 juin dernier, la Latuquoise Jacqueline Tremblay s’est vu remettre le prestigieux prix Roger Robitaille en hommage à son implication depuis 12 ans dans un projet d’alphabétisation auprès d’un groupe de personnes ayant une déficience intellectuelle.

C’est par le Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement de la Mauricie et du Centre-du-Québec-Institut universitaire (CREDITED MCQ-IU) en collaboration avec le comité des usagers de l’établissement et la Fondation le Parrainage que Mme Tremblay a reçu ce prix. «Cette année, nous avions deux candidats en nomination pour recevoir le prix Roger Robitaille. Le comité de sélection a reconnu l’importance de cette activité d’alphabétisation favorisant l’intégration et la valorisation de notre clientèle, et ce, depuis 12 ans. Nous avons choisi d’honorer cette bénévole de cœur», expliquait Mme Nicole Dallaire, présidente du conseil d’administration du CREDITED MCQ-IU.

«Mme Tremblay a été une source de motivation et de progression pour certains usagers de ce projet avec lesquels elle démontre une humanité et une générosité débordantes. Grâce à son implication, qui va bien au-delà de ce projet, plusieurs améliorations ont été observées dans leur apprentissage et leurs connaissances», précisait Maude Bourgeois agente d’information pour le CREDITED-MCQ-UI.

Christaine Picard responsable de ce projet d’alphabétisation à La Tuque ne tarissait pas d’éloges envers Mme Tremblay. «Elle a sorti de l’isolement plusieurs personnes de notre clientèle qui ne connaissaient pas du tout l’informatique et qui sont capables maintenant de communiquer entre eux. Ils sont beaucoup plus ouverts et ils ont des amis, certains sont devenus ses bénévoles. C’est une personne qui est très humaine» témoignait-elle.

«S’inspirant de l’homme du même nom, le Prix Roger Robitaille est attribué à tous les deux ans aux citoyens dont l’implication exceptionnelle favorise l’inclusion et la participation sociale des personnes présentant une déficience intellectuelle ou un trouble envahissant du développement», soulignait Mme Bourgeois.