Guylaine Asselin, Ambassadrice de l’économie sociale

Guylaine Asselin, organisatrice communautaire au Centre de Santé et Services sociaux du Haut St-Maurice (CSSSHSM), a reçu des mains du Conseil régional d’économie sociale (CRES) de la Mauricie, un hommage pour son implication active et son engagement à faire connaître et reconnaître l’entrepreneuriat collectif.

C’est dans le cadre du Mois de l’économie sociale que le CRES a rendu cet hommage à la Latuquoise. «Madame Asselin sait tisser les liens entre les différents partenaires de son milieu et l’ensemble des intervenants de la région», mentionnait Lynn O’Cain du CRES Mauricie.

J’ai été surprise. Il y avait plusieurs autres personnes dans le milieu qui l’auraient mérité», estimait Guylaine Asselin. «C’est une contribution de tout le monde»,déclarait celle qui avoue préférer demeurer dans l’ombre.

Faisant de plus en plus ses preuves, l’économie sociale est un outil de développement économique et social important. «L’économie sociale est une façon d’entreprendre différemment. Elle regroupe les entreprises collectives qui appartiennent à la communauté ou à leurs membres. Elles visent un enrichissement collectif plutôt qu’individuel», expliquait Mme O’Cain.

Gérées par un conseil d’administration élu dont les membres n’ont qu’un seul vote, peu importe l’importance de leur investissement dans l’entreprise, cette gestion est beaucoup plus démocratique que celle mise de l’avant dans les entreprises privées. «Ces entreprises vendent un produit ou un service qui répond à un besoin exprimé par la communauté ou un groupe de personnes. Les profits générés sont réinvestis par l’entreprise. Elles favorisent la prise en charge, par les individus et la collectivité, de leur avenir social et économique tout en créant des emplois durables», soulignait Lynn O’Cain.

Il existe plus de 225 entreprises d’économie sociale en Mauricie. Leurs chiffres d’affaires sont estimés à plus de 100 millions $ et elles offrent de l’emploi à plus de 2 500 personnes. Les nombreux bénévoles qui y œuvrent contribuent à hauteur de trois millions $ en salaire. Localement, on estime leurs chiffres d’affaires à plus de six millions $. Notons que les Zecs et les CPE font partie de l’économie sociale.