Guignolée : un peu moins d’inscriptions, mais des besoins toujours présents
La période inscriptions pour recevoir des paniers de la Guignolée s’est terminée il y a quelques jours.
La responsable de la Guignolée, Martine Caron, a indiqué à L’Écho de La Tuque que cette année, on a recueilli 210 inscriptions, un nombre inférieur aux 254 de l’an dernier.
Malgré le fait que les besoins sont toujours importants, plusieurs facteurs peuvent expliquer cette diminution. Par exemple, plusieurs usagers se rendent à la Centrale alimentaire, chaque deux semaines, pour y chercher des denrées.
«Depuis l’an passé, on s’en est aperçu, on s’est dit qu’il y a un changement à quelque part. Avec la Centrale alimentaire, s’il y en a qui y vont aux deux semaines, c’est peut-être pour ça qu’ils ont moins besoin de paniers de Noël», évalue Mme Caron.
«Même à la Centrale alimentaire, ç’a diminué. Est-ce que c’est la PCU, on ne le sait pas», renchérit Patricia St-Arnaud, coordonnatrice. Toutes deux sont d’avis que le phénomène ne se vit pas qu’à La Tuque.
Avec des bénévoles, on a travaillé cette semaine à préparer les trajets pour effectuer les livraisons de paniers, pendant trois jours les 14, 15 et 16 décembre.
Rappelons que le porte-à-porte ne pourra pas avoir lieu cette année pour amasser des denrées non périssables. La Guignolée comptera sur des points de chute samedi et dimanche de 13h à 16h, aux Galeries La Tuque, au dépanneur Bel-Air et à la Centrale alimentaire. On pourra aussi le faire auprès de Nicole Therrien pour La Bostonnais ainsi que Louise Caron et Sonia Jean, pour La Croche et Johanne Lévesque, pour le rang Beaumont. Un point de chute a aussi été prévu à l’église du Lac-à-Beauce.
Les gens sont toujours aussi généreux
«C’est incroyable, combien il y a des gens qui viennent portée de la nourriture à la Centrale alimentaire pour la Guignolée, s’étonne Martine Caron. Les gens arrivent avec des boîtes, ils ont fait une épicerie, ils viennent la porter. Je suis surprise de l’ampleur, de l’engouement. De dire qu’on est ensemble, le Gâteau latuquois et la Guignolée, on a apporté un plus à la populaire».