Festival de chasse : «l’édition 2019 est passée à l’histoire»

Avec les changements importants qui  l‘ont caractérisé, le 47e Festival de chasse de La Tuque se termine avec un grand succès. Les dirigeants ont visiblement remporté leur pari de faire oublier la tente du chasseur, tout en en conservant l’aspect dans le Colisée Denis-Morel et en misant sur le confort qu’offre l’emplacement. On sait que c’est pour des motifs financiers que les dirigeants du Festival ont dû faire une croix sur la tente du chasseur, à un moment où l’événement se restructure pour assurer sa pérennité.

Les déjeuners ont été aussi achalandés que ce qu’on a vu dans les années précédentes du Festival de chasse. «Depuis quelques années, on surfe sur une vague de popularité des déjeuners. On attire entre 1500 et 2500 personnes par matin. Samedi, ça a explosé avec presque 3000 déjeuners», pense le vice-président et porte-parole, Philippe Sergerie.

Le salon des vins, bières et spiritueux, le mardi, a accueilli environ 200 personnes : «On va se questionner, l’année prochaine, pour savoir si on change la formule ou si on fait autre chose. Ça fait quand même huit ans qu’on le fait».

La décision de déplacer la soirée des chasseurs le mercredi au lieu du vendredi, aura été excellente. «On a eu beaucoup de monde. On faisait tirer de beaux prix, cette soirée-là», n’a pas manqué de rappeler M. Sergerie. Différents exposants montraient leurs produits et services et le traditionnel concours d’appel à l’orignal a été présenté.

Jean-Claude (Germain) avait dit que l’édition 2019 allait passer à l’histoire, je pense qu’il avait raison

-Philippe Sergerie

Le souper des Forestiers a été couru. 750 repas ont été servis jeudi par l’équipe de Patrick Moisan du restaurant le Boké. Aussi, la formule des tables corporatives pour ce souper aura été appréciée par la clientèle. Deux groupes musicaux, Traffiq et The Vinyls, ont ensuite pris la scène, ce qui a fait veiller tard les gens.

Le bingo, présenté par la Corporation de développement communautaire, aura connu une baisse d’achalandage, mais malgré tout, plus de 300 amateurs sont allés tenter leur chance en ce vendredi soir de remporter l’un ou l’autre des prix totalisant 5000$. Quant à elle, la soirée de clôture, qui mettait en vedette les groupes Show-U et Iconik Live band, a permis aux gens de danser jusqu’à une heure du matin,

«Le plus gros wow qu’on a eu a été l’aménagement du Colisée. Les gens ont vraiment apprécié le confort général qu’on a apporté, en déménageant les activités de la tente au Colisée. Dame nature n’a pas été de notre côté cette semaine. Au Colisée, ça n’a pas paru», ajoute le vice-président. Pour les bénévoles, l’aménagement était plus agréable également. Des escaliers ont été conçus spécialement pour le Festival de chasse, une nouveauté qui, à elle seule, a été applaudie par bon nombre de festivaliers.

Jean-Claude Germain et Philippe Sergerie, président et vice-président du Festival de chasse.

Parmi les bénévoles, les membres du Club Lions ont fourni une forte implication, eux qui ont géré le vestiaire pendant toutes les activités.

Plusieurs ont eu un coup de cœur pour le décor, qui rappelait la tente du chasseur. Si elle n’est plus dans les plans du comité organisateur, la tente restera, qu’on le veuille ou non, dans l’esprit du Festival de chasse encore longtemps.  C’est donc mission accomplie pour avoir masqué le décor du Colisée.

Seul point qu’on tentera de corriger pour l’an prochain : le plancher que quelques festivaliers ont trouvé un peu froid. Le comité organisateur souhaite trouver un plancher doté d’un isolant. «On va vérifier la disponibilité, le prix. Ce serait peut-être un plus à avoir» note M. Sergerie.

Il y avait foule jeudi soir au Colisée Denis-Morel.

La majorité des membres du comité organisateur sont des gens qui ont trempé, à un moment ou un autre, dans le Festival de chasse, mais on a efficacement composé avec le nouvel emplacement.

«On s’est gratté la tête, il y a eu plusieurs nuits où on n’a pas dormi, mais finalement le monde a vraiment aimé ça. Tout le long de la semaine, les commentaires étaient élogieux. On remercie tout le monde d’avoir embarqué dans notre folie»

«C’était physiquement «rough», confie le président Jean-Claude Germain, mais le résultat est là et je suis très content. Je n’aurais pas pensé que ç’aurait été aussi gros».

Il  n’avait que de bons mots pour tous les bénévoles qui ont mis la main à la pâte, tout au long de la semaine.

Le mesurage

Environ 200 bêtes ont été mesurées et enregistrées samedi après-midi sur la rue St-Joseph. 125 prix ont été décernés en début en soirée samedi. Une valeur de 35 000$ en prix a été remise parmi les chasseurs et les détenteurs de billets.

Sans pouvoir donner pour le moment le nombre de billets vendus, Philippe Sergerie estime que le chiffre peut tourner autour de 3000 billets. «C’est plus que les autres années, parce qu’on avait remis le billet obligatoire pour les zones de chasse, pour participer aux prix. On a eu beaucoup plus de ventes de billets», estime-t-il.

Les gagnants

Prix femmes – Monique Lemire
Prix relève – Alex Marcouiller
Femelle-veau – Dany Cloutier/Émy Lachance
Plus gros panache local – 57 1/4 – Léo Tremblay/Marc Tremblay
Plus gros provincial – 49 3/8 – Gabriel Constantin/Carmen Vallières
Plus près panache de 26′ – avec 26′ Louis Genois/Marcel Lebel
Plus près de 48′ – avec 48 1/4 Richard Fortin/Ritane Duchesneau
Prix de 2×100$ extermination LT – Billy Guay et Robin Jean
Tour d’avion – Éric Bilodeau
1 500$ en pourvoirie – Dani Lafrenière
1 000$ en pourvoirie – Yvon Morel
500$ en pourvoirie – Danny Fortin
VTT – René Jean