Denise Perreault, 35 ans de dévouement pour la Croix-Rouge
HOMMAGE. La Croix-Rouge canadienne a récemment rendu hommage à plusieurs bénévoles, dont la Latuquoise Denise Perreault, qui compte 35 ans d’implication.
C’est à l’occasion du congrès annuel de l’organisme que Mme Perreaul s’est vu remettre le certificat commémoratif soulignant ses 35 ans de bénévolat au sein de la Croix-Rouge. Une distinction qu’on accorde aux bénévoles, en reconnaissance de leur contribution au développement et au maintien des services de la Croix-Rouge dans leur communauté.
Depuis 1981, alors que la Croix-Rouge et Héma Québec ne faisaient qu’un, cette native de Grand-Mère a la responsabilité de dénicher des bénévoles veillant à la bonne marche de chacune des collectes de sang. Elle effectue d’ailleurs toujours ce travail pour Héma-Québec.
Quand Héma Québec a pris en charge la gestion des collectes de sang, alors que la Croix-Rouge se centrait sur le mandat d’aide aux sinistrés, Mme Perreault a choisi… de demeurer dans les deux organismes. Plusieurs bénévoles ont d’ailleurs effectué le même choix.
« Mme Perreault a assumé différents postes de responsabilités au fil des ans. Elle s’est entre autres impliquée dans la tenue de collecte de sang et en collecte de fonds. Elle est actuellement responsable de l’équipe bénévole d’intervention de la région», indique la Croix-Rouge.
Quand survient un incendie, ou tout autre sinistre, les pompiers contactent tout de suite la Croix-Rouge. L’intervention immédiate des bénévoles de la Croix-Rouge s’oriente vers la relocalisation des sinistrés. Soit qu’ils sont hébergés chez des parents ou des amis, ou si ce n’est pas possible, ils seront dirigés vers des établissements d’hébergement. L’organisme peut également fournir des vêtements, de l’alimentation de secours de même que des couvertures et une trousse d’hygiène. On a même pensé à des toutous pour réconforter les tout-petits. «On est à la retraite et c’est maintenant qu’on a une pagette», rigole-t-elle.
Il est arrivé, à travers les années, des événements comme les feux de Parent ou de Wemotaci qui ont demandé une logistique particulière en raison du grand nombre de personnes touchées. Mme Perreault soulignait avoir eu l’aide à l’époque de la Croix-Rouge pour gérer cette situation spécifique.
Quelle est la plus grande qualité d’un bénévole oeuvrant pour un organisme tel la Croix-Rouge ? «Le don de soi, répond tout de suite Mme Perreault, car le téléphone peut sonner à n’importe quelle heure». L’empathie fait aussi partie des caractéristiques des bénévoles.
Son époux, Roger Buisson, décédé il y a 7 ans, a également agi comme bénévole dans les deux organismes.
Un bénévolat de longue date
Denise Perreault a commencé à donner de son temps bien avant de le faire pour la Croix-Rouge. « Mon premier bénévolat, c’était avec les Scouts en 1972», relate-t-elle, alors que ses fils faisaient partie de ce mouvement de formation jeunesse.
C’est une amie qui faisait du bénévolat pour la Croix-Rouge, à l’époque, qui l’a invitée à venir y consacrer du temps. Elle n’a jamais cessé depuis.
« Tant que je vais avoir la santé pour le faire, je vais continuer», se promet celle qui a aussi reçu la médaille du Gouverneur général. Elle ne le fait surtout pas pour les honneurs. «Depuis un an, ils me font vivre toutes sortes d’affaires et me rendent hommage. Je me dis toujours : est-ce que ça va arrêter ?», conclut-elle en riant.
« Mme Perreault incarne les principes fondamentaux de la Croix-Rouge. Son dévouement et son engagement font d’elle une récipiendaire exemplaire pour un tel honneur. Elle est un pilier pour la section de La Tuque», disait Jean-Claude Bellavance, président du Conseil du Québec de la Croix-Rouge canadienne.