Coop ETC : une décennie marquée par une forte expansion
COOPÉRATIVE. Le 4 mars 2019 marquera le 10e anniversaire de la Coopérative ETC (école, travail, communauté), née d’une union entre l’ancien Pavillon Mon Avenir, l’École forestière La Tuque, le Centre local d’emplois, le comité de développement social.
On ouvrait une boutique de vêtements à prix modique permettant d’acquérir une expérience de travail enrichissante pour les élèves du Pavillon mon avenir. Ce qu’on en disait à l’époque : «la boutique est une école, une intégration au marché du travail pour les personnes du Pavillon mon avenir. En plus des notions théoriques enseignées au Pavillon, ces gens touchent au service à la clientèle, à la caisse, à la mise en marché du vêtement, la sélection du vêtement. Tout ça leur donne des acquis pour la recherche d’emploi. Et il y a des résultats concluants puisque des gens se sont trouvé un emploi.» Après la première année d’opération, déjà quatre personnes y travaillaient.
Ces valeurs sont toujours mises de l’avant aujourd’hui. La coopérative a connu une évolution au fil des années, de telle sorte qu’on parle d’une expansion considérable.
«Des fois, c’est plus difficile de placer les gens en entreprise. Nous, on peut accepter des gens qui sont plus loin du marché du travail, soit à cause de leur déficience ou de leur handicap. Pour eux, c’est leur travail, ils font des choses utiles et des apprentissages importants. Pour nous, ce n’est pas banal. C’est notre mission» affirme la directrice générale, Kate Parent.
À son embauche, il y a six ans, un tournant a été pris, ou dans le but de trouver des moyens d’autofinancement. «On avait toujours l’appui de nos partenaires, mais ils se retiraient financièrement. En élargissant le type de matériaux qu’on recueillait, on est passé d’un chiffre d’affaires de 60 000 $ à 360 000 $. On a encore quelques subventions, mais ça représente moins de 20 % de notre financement global», rapporte Kate Parent.
Ce tournant s’est accentué il y a deux ans, lorsque la Coop ETC a pris la relève de la gestion du Centre de transfert des matières résiduelles, sur le chemin des Pionniers. «Ça nous permet d’y placer des gens et d’avoir un partenariat pour les matières qu’on peut récupérer».
Un mandat qui prend toute sa signification, surtout dans le contexte où le Programme de gestion des matières résiduelles est appelé à subir des modifications importantes au fil des prochaines années. «Depuis deux ans, on voit le type de matériaux avec lesquels on peut faire quelque chose et à être à l’affut des possibilités de récupération».
«On payait pour aller porter nos surplus de vêtements usagés à Shawinigan. Maintenant, on a notre camion, va porter notre linge à Gatineau et on est payé pour ça. Ce sont toutes des étapes qu’on a franchi, comme ça, petit à petit et qui font que maintenant on subvient à nos besoins avec nos revenus», raconte Kate Parent.
Autre défi : la récente fermeture du Vestiaire du Centre de bénévolat, a amené la Coop ETC à prendre sa relève pour fournir des vêtements usagés à des personnes à faibles revenus ou qui ont des besoins ponctuels. On peut déposer les vêtements dans les bacs à textile orange, situés devant les locaux actuels de la COOP, sur la rue Lacroix, au centre commercial les Galeries La Tuque et sur le côté de l’église Saint-Zéphirin, rue Saint-Louis. L’organisme compte plus de 660 membres actuellement.
Ce que recueille la Coop Etc
- Articles de maison
- Jouets
- Livres
- Meubles
- Électroménagers
- Appareils électroniques
- Appareils informatiques
- Vêtements