Camp bleu : les assurances viendront-elles à la rescousse ?
CAMP. Les assurances pourraient dédommager en partie le Club des 3 raquettes, dont le Camp bleu, a été détruit par un incendie, en juin. Mais on ne sait pas dans quelle mesure ni quand ça se fera.
«L’organisme avait fait une demande à Ville de La Tuque pour ce qu’on appelle la mutuelle d’assurance, pour les organismes communautaires. Je sais qu’une demande a été initiée. Sûrement qu’ils vont être dédommagés par rapport au Camp bleu», a laissé entendre le maire, Pierre-David Tremblay, au cours de la dernière assemblée du conseil municipal de La Tuque.
Le conseil municipal, qui avait été sollicité pour un octroi, attendra donc de voir ce que feront les assurances envers le Club des 3 raquettes avant de verser quelque contribution.
On sait que le groupe a aussi mis sur pied une campagne virtuelle de financement Gofundme dans le but d’amasser de l’argent pour assurer la reconstruction du camp.
Jusqu’à maintenant, ce sont 10 300 $ qui ont été donnés par la population pour cette cause, tant par la campagne virtuelle que pour les dons faits en personne.
«On devait bouger»
Pour le président du Club des 3 raquettes, Claude Philibert, il y a loin de la coupe aux lèvres. Il signale que l’assurance couvre davantage les responsabilités civiles des organismes qui y souscrivent.
«Il y a peut-être une partie qui peut s’appliquer aux infrastructures. On a fait une démarche concernant cela, mais on n’a pas encore eu de nouvelles», nuance le président. Des photos du Camp bleu avant et après l’incendie ont été envoyées à l’assureur. Pour l’instant, il est impossible de savoir quel type d’indemnité pourrait être versée au Club.
Celui-ci ajoute qu’il était impératif que son groupe instaure une campagne de financement au début de l’été, puisque sans elle, on n’aurait jamais pu s’assurer d’obtenir un nouveau Camp bleu pour la fin du mois d’octobre. Les activités hivernales du Club des 3 raquettes qui s’y déroulent n’auraient donc pas pu être présentées avant l’année prochaine.
«Si on a une couverture d’assurances pour les bâtiments, je m’attends à ce que ce soit assez long, avant que ce soit réglé», ajoute M. Philibert qui ne croit pas à que la totalité du montant prévu pour la reconstruction sera réglée par la compagnie d’assurances.
«On s’est dit qu’on ne pouvait pas se permettre d’attendre des années, on va aller de l’avant […] On est rendu en septembre bientôt. La compagnie (les Chalets BoKit de Victoriaville) nous le garantissait simplement pour la fin du mois d’octobre. C’est sûr qu’on n’aurait pas eu ça cette année. On devait bouger», complète le président.