Bien plus que du textile à la Boutique Etc

En plus de contribuer au mouvement environnemental en récupérant le textile, la Coopérative de solidarité Etc permet surtout de valoriser des personnes afin qu’elles atteignent le marché du travail.

D’abord, il faut savoir que la Coopérative de solidarité Etc existe depuis plus d’un an. Elle est affiliée à plusieurs partenaires, dont le Pavillon mon avenir. La coopérative est responsable de la Boutique Etc, qui est située au 653 rue Desbiens. Des vêtements y sont vendus à prix modiques, et il s’agit d’un complément au centre de bénévolat.

 

Quatre personnes travaillent à la coopérative, dont une étudiante dans le cadre d’un emploi d’été : Sandra Tremblay. Cette dernière s’occupe de la Boutique pendant l’été.

 

Quel est le but de la coopérative? « Nous sommes un centre de mise en valeur de la ressource humaine, affirme d’entrée de jeu la coordonnatrice Isabelle Larouche. La boutique est une école, une intégration au marché du travail pour les personnes du Pavillon mon avenir. En plus des notions théoriques enseignées au Pavillon, ces gens touchent au service à la clientèle, à la caisse, à la mise en marché du vêtement, la sélection du vêtement… Tout ça leur donne des acquis pour la recherche d’emploi. Et il y a des résultats concluants puisque des gens se sont trouvé un emploi.»

La récupération

La coopérative récupère le textile et les appareils électroniques et électriques. D’ailleurs, L’Écho a fait part récemment de l’installation de trois bacs orangés à récupération du textile : à la Boutique Etc, aux Galeries La Tuque, et près de l’église St-Zéphirin. La majorité du linge pour enfants est remis à la Ressource Parent-Ailes. La priorité est de remettre les vêtements à des organismes locaux. Des guenilles sont aussi confectionnées avec les pièces de vêtements qui sont plus abîmées.

«Nous avons beaucoup de vêtements qui sont destinés pour les itinérants de Montréal, alors n’hésitez pas à nous faire connaître vos besoins, lance Mme Larouche. On fait aussi travailler nos méninges pour augmenter la récupération. Par exemple, en donnant du linge à des troupes de théâtre.»

 

Concernant la récupération d’appareils électroniques ou électriques, les gens peuvent apporter leurs appareils directement à la Boutique, ou au site de transbordement de Ville de La Tuque situé sur le chemin des Pionniers. «Nous procédons ensuite au démantèlement des appareils. Tout est trié dans des boîtes morceau par morceau. Puis, le tout est envoyé à FCM recyclage, explique Mme Larouche. C’est très pointilleux comme processus. C’est la Ville qui assume les frais pour le transport de matériel.»

 

La Coopérative de solidarité Etc détient plusieurs partenaires dont l’Agglomération de La Tuque, la Commission scolaire de l’Énergie, Emploi-Québec, la caisse populaire de La Tuque, Le CLD, et l’École forestière.