12e dîner des amis de chez Gauvin
AMIS. La tradition se poursuit de plus belle cette année avec le dîner des amis de chez Gauvin. Le propriétaire du restaurant Gauvin Pro nature, Jean-Guy Gauvin, a accueilli 162 clients et amis de son établissement avec une délicieuse tourtière, servie en deux versions, dont une «à la viande de bois». Les profits de ce dîner, soit 1 500$, ont été versés à la Fondation pour la santé du Haut-St-Maurice. Le président par intérim de la fondation, Paul-Armand Girard, a salué le sens de l’organisation et la générosité de M. Gauvin. «La Fondation entend poursuivre son mandat à la hauteur de ses ressources financières, tout en revoyant certaines pratiques à l’interne qui méritent un certain rafraîchissement. Aussi, le dossier des revenus du stationnement devrait se conclure à court terme et en date d’aujourd’hui, la Fondation est optimiste sur deux points : obtenir un sursis de trois ans pour continuer à recevoir les revenus du stationnement selon une formule dégressive et obtenir des garanties quant à l’utilisation future des revenus du stationnement exclusivement pour les gens de La Tuque», a-t-il fait savoir. Les cuisinières ont préparé et servi 9 tourtières aux gens présents. L’événement a ceci de particulier : il ne s’adresse qu’aux hommes. Mais les dames ne perdent rien pour attendre : un pareil dîner attend les femmes lundi prochain. «Ça fait 12 ans qu’on fait ce dîner et ça a commencé pour le plaisir», a rappelé M. Gauvin. Dans quelques semaines, les amis de chez Gauvin se rendront égayer les résidents de Villa Soleil avec un dîner récréatif, un autre événement devenu une tradition. Les anciens se retrouvent Au cours du dîner, on a aperçu plusieurs visages de gens qui ont quitté la Haute-Mauricie. Jean-Guy Gauvin en a invité plusieurs à participer à cette rencontre, remplie d’anecdotes. Ces anciens Latuquois sont unanimes, bien que la vie les ait amenés ailleurs, il fait toujours bon revoir «leur monde» dans leur patelin. Deux d’entre eux, Raynald Brière et André Côté, ont commencé leur carrière à CFLM et à L’Écho de La Tuque dans le début des années 1970, à l’époque où Jean Trépanier et Laurette Leclerc en étaient les propriétaires. Même s’ils ont quitté La Tuque il y a longtemps, ils y reviennent toujours avec autant de plaisir. «On retrouve ici la même chaleur, le même contact, la même générosité, c’est un privilège de revenir ici», pense M. Brière «Quand on réalise que ça fait presque 50 ans, ça ne nous rajeunit pas. Mais quand on va quitter cet après-midi, on va en jaser tout le long en revenant», enchaîne André Côté. Leurs plus beaux souvenirs ? «Avez-vous une heure?», blague André Côté. Immédiatement, les deux hommes évoquent les 24 heures de nage de La Tuque. «C’est ici qu’on a vraiment commencé notre métier. On avait la chance de faire beaucoup de choses, soit du sport, la politique», se rappelle Raynald Brière. «On faisait les nouvelles à la radio, mais on faisait aussi les nouvelles dans le journal. On travaillait avec les moyens du bord. Une bonne journée, quand Raynald est arrivé à La Tuque, on a percé sa voiture pour mettre une antenne parce qu’on couvrait la Classique de canots. On marchait avec les moyens du bord, mais on avait tellement de plaisir. Ç’a été une période extraordinaire», se remémore M. Côté. Plusieurs des participants à ce dîner étaient d’anciens joueurs des Loups de La Tuque.