100 chandelles sur le gâteau de Parent et un livre
« La vie de Parent ne s’arrêtera pas là », selon l’écrivain Jean D’arc Simard, auteur du livre Parent 100 ans. En feuilletant le bouquin, on pourra se rendre compte que ce n’est pas un petit vécu tranquille que celui de Parent.
Bien que Parent soit maintenant un secteur fusionné à la Ville de La Tuque, on peut croire que la communauté, située à 246 kilomètres de sa ville mère, conservera une identité propre.
Forte d’un passé riche de grandes défaites, succédé de victoires plus grandioses encore, les Parentois se démarquent des autres agglomérations de moins de 500 habitants.
C’est cette remarquable histoire que les lecteurs pourront dévorer dès le 24 juin, date de sortie du livre.
Les faits saillants
« C’est le chemin de fer qui en pleine nature a donné vie à un village, explique Simard, c’est ce qui a permis aux compagnies forestières de s’y installer. » De 1912 à 1950, les villageois ont vécu une période d’effervescence « Dans ces temps-là, il n’y avait pas de route qui reliait Parent à Mont-Laurier ou à La Tuque, mais c’était important que tout le monde possède sa grosse bagnole, précise l’historien, on avait même le luxe d’avoir une congrégation religieuse en 1918. » En 1948, c’est un accident de train qui a marqué l’actualité parentoise, « Ça c’est passé à 6 kilomètres d’ici, il faisait pas loin de moins 50 degrés dehors, un train est tombé en panne puis une locomotive qui suivait juste en arrière a jamais pu éviter l’impact. On a rapporté un bilan de 9 morts et plusieurs blessés grave, ça faite jaser le village pendant longtemps. » L’ouverture et la fermeture de plusieurs industries ont notamment fait partie intégrale de la routine du village. Une des relances majeures est l’œuvre de Marcel Benoit en 1974 « Ce gars la a été comme un sauveur, il a implanté une scierie et les industries du genre se sont succédées jusqu’à la Kruger. »
Une sortie attendue
Les pages du livre sont encore chaudes, elles sortent de l’imprimerie au moment d’écrire ces lignes, mais il faudra patienter jusqu’au 24 juin pour mettre la main sur le bouquin. Les exemplaires sont disponibles au coût de 20$, il est possible de réserver à l’adresse courriel sylviecot@hotmail.com.