Une trentaine de nouveaux lots pour le développement domiciliaire à Wemotaci

HABITATION. Le Conseil des atikamekw de Wemotaci (CAW) a fait savoir qu’il procède actuellement à l’aménagement d’une trentaine de nouveaux lots situé à l’ouest de la communauté, sur la rue Pakotakak. On veut offrir aux résidents de l’espace pour pouvoir construire des maisons.

Déjà, on indique qu’une vingtaine de lots, prêts pour la construction, devraient être disponibles pendant l’été. Ils permettront de répondre à la demande croissante pour l’accès à la propriété à Wemotaci. Une action qui devrait soulager en bonne partie le manque criant de logements dans la communauté.

Le CAW disait que depuis l’adoption de la politique d’habitation révisée et actualisée, en 2017, de nombreux locataires ont pu racheter les maisons qu’ils louaient. Pour la plupart, elles appartenaient au CAW.

Avec l’adoption de différents programmes d’accès à la propriété, la communauté a assisté au cours des dernières années à la construction des premières résidences privées », fait savoir le CAW.

Le Conseil indique avoir investi massivement sur le développement et la facilitation de l’accès à la propriété, puisqu’au total ce sont près de 6 M$ qui ont été injectés dans le développement de nouveaux lots et 1,4M$ en subventions non remboursables. Autant d’argent que le Conseil a consacré au programme d’initiatives de construction rapide de logement.

Wemotaci aurait aussi ajouté 1,5M$ en rénovation tels les changements de fenêtres ou réparations de toitures et fondations. Chaque nouvelle construction a accès à une subvention de 30 000$ et un prêt de 20 000$ sans intérêt pendant 20 ans.

La politique d’habitation sur la construction bénéficie d’un élan qui a même permis à 20 jeunes diplômés d’un cours de charpenterie menuiserie d’être embauchés par le CAW pour acquérir de l’expérience sur un chantier.

« Une fois qu’on est élu, on souhaite travailler pour le mieux-être de l’ensemble de la population, tout en espérant que ça profitera également aux générations futures », disait le conseiller responsable du logement, Marco Chilton.

Si on veut une population en santé, il faut miser sur l’amélioration des qualités de vie et ça passe par la qualité des logements », pense pour sa part le chef, François Néashit.