Une trentaine de citoyens intéressés par la consultation de Gazoduq

CONSULTATION.  Une trentaine de citoyens de La Tuque ont participé à la soirée de consultations publiques tenue par Gazoduq, mardi aux Complexe culturel Félix-Leclerc.

La consultation, on le sait, visait à informer les citoyens sur les détails de ce projet de gazoduc de 750 km reliant le nord de l’Ontario au Saguenay, en passant par la Haute-Mauricie. Le projet de gazoduc de 4,5 G$, alimentera une usine de liquéfaction de gaz naturel Énergie Saguenay. On pouvait visualiser le projet via différentes stations, avec des cartes détaillées.

Un corridor, de 30 à 60 km, où passerait éventuellement le gazoduc a été identifié. Sur une carte, on pouvait voir le tracé et il était possible pour les citoyens d’exprimer leurs préoccupations. Des stations résumaient des thèmes comme la cohabitation des activités économiques, l’affectation du territoire, les gaz à effet de serre pendant la construction et l’exploitation, les infrastructures et les emplois qui y sont reliés, pendant la construction. D’ailleurs, Gazoduq aura besoin d’ingénieurs, d’agronomes, d’électriciens, de soudeurs, camionneurs, mécaniciens, plombiers, signaleurs en plus de nombreux autres postes.

«On a eu beaucoup de commentaires positifs par rapport à la démarche, mais aussi par rapport aux retombées économiques que le projet peut amener», disait Frédéric Lepage, chef des relations avec la communauté chez Gazoduq.

Évidemment, les représentants de l’entreprise ont répondu à des questions sur le gaz, sur les impacts qu’aura le tuyau de 42 pouces le long de son parcours.

«Ici, des gens qui ont des baux de villégiature ou des chalets voulaient voir si leur chalet était à l’intérieur du corridor. Nous avons eu aussi des questions touchant l’environnement, la sécurité», poursuit le M. Lepage.

L’équipe de Gazoduq était sur place pour pouvoir préciser les questions relatives aux études en environnement, la construction et la conception du tuyau.

«Des gens pouvaient répondre aux questions à savoir comment c’est conçu, de quelle façon l’assemblage est fait, comment le tuyau est fabriqué et mis en terre, les normes de sécurité», a-t-il aussi précisé.

De l’information était aussi disponible pour des questions précises touchant les aires protégées ou les aires protégées projetées. «On a une marge de manœuvre quand même importante, entre 30 et 60 km, pour pouvoir développer un tracé de moindre impact», assure Frédéric Lepage. Les citoyens, mais aussi les villes, les clubs de motoneiges, de quad ont fourni de l’information permettant d’identifier des points dans le corridor.

«On tient compte de tout ça dans l’élaboration de l’éventuel tracé. Quand on va avoir un tracé qui sera connu, on aura aussi une nouvelle phase de rencontres».

L’Abitibi, le Saguenay Lac-Saint-Jean, la Haute-Mauricie et le nord-est de l’Ontario sont visés par les consultations.