Une soixantaine d’entreprises au salon de la sous-traitance
ENTREPRISES. La Chambre de commerce et d’industrie du Haut-St-Maurice (CCIHSM) et la Chambre de commerce de Mékinac (CCM) ont été mandatées par Hydro-Québec afin d’organiser un salon de la sous-traitance à Grandes-Piles afin de livrer de l’information aux entrepreneurs sur le projet de la ligne de 735 kilovolts de la Chamouchouane-Bout-de-l’Île, et environ 60 entreprises y ont pris part vendredi.
Le salon de la sous-traitance a été organisé dans le but de favoriser les liens commerciaux entre les entreprises de la Mauricie. Une trentaine d’entreprises provenaient de la région du Haut-St-Maurice, et tout autant du secteur de Mékinac.
Après avoir entendu les explications du projet par Marie-Josée Gosselin et René Marcouiller d’Hydro-Québec, les représentants d’entreprises avaient l’occasion de participer à un speed meeting, qui leur permettaient de présenter leur offre de produit ou de service aux quatre entrepreneurs généraux présents: Coentreprise Transelec/Arno, Construction Valard, GLR inc. et Thirau ltée.
Les appels de proposition pour les travaux de construction seront lancés en avril prochain par Hydro-Québec et comprendront notamment des travaux comme l’amélioration des accès, la mise en place des fondations des pylônes, l’assemblage et le montage des pylônes et le déroulage des câbles, et la remise en état des lieux.
Hydro-Québec encourage les entrepreneurs à rechercher des biens et services de proximité comme de l’équipement lourd, de l’entretien mécanique, des camionneurs, des achats locaux divers, la location d’espaces de bureau, de l’hébergement, des restaurateurs et traiteurs, et bien plus.
Seulement pour La Tuque entre février 2017 à novembre 2018, de l’hébergement sera nécessaire pour des travailleurs à la hauteur de 56 000 nuitées.
«De voir une soixantaine d’entreprises et une centaine de personnes, ça rejoint les objectifs du salon que nous nous étions fixés, exprime Manon Côté, directrice générale de la CCIHSM. Les entreprises ont le goût de savoir ce qui se passe. Notre message était clair: faites valoir vos expertises ailleurs que sur votre territoire. À l’ère de l’international où il n’y a plus de frontières, c’est encore plus important pour les entreprises de se faire voir en dehors de leur localité. En plus, ça permet aux entrepreneurs de se créer des contacts au-delà du projet d’Hydro-Québec. Les gens ont créé des liens. Je suis fière de voir la trentaine d’entreprises de La Tuque débarquer à Grandes-Piles, et fière qu’Hydro-Québec ait fait appel à nous. C’est le temps d’embarquer dans le train pour les entrepreneurs, de consulter les appels d’offres, et d’arrêter de penser qu’ils ne pourront pas obtenir le contrat.»
Le projet en chiffres
-1,34 G$: estimation du coût total du projet
-Retombées économiques estimées à plus de 1 G$
-Retombées économiques régionales pour la ligne estimées à près de 125 M$
-Le projet traverse 5 régions: Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mauricie, Lanaudière, Laurentides et Montréal