Une municipalité en plein expansion

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE. La municipalité de Lac-Édouard a pris la vedette lors du dîner du maire de la Chambre de commerce et industrie du Haut-St-Maurice. L’événement, une tradition, chaque année en décembre, veut mettre en avant-plan les actions des autorités municipales.

Cette année, maire de Lac-Édouard, Larry Bernier, a pris la tribune mais il l’a partagée avec trois organismes locaux, la Seigneurie du Triton, la Coopérative de solidarité de Lac-Édouard et le Sanatorium historiques de Lac-Édouard.

Ainsi, on a appris que le maire Bernier est arrivé à Lac-Édouard en 1999, comme villégiateur. Retraité de l’enseignement en 2005 il plie bagages et s’y installe définitivement. Cette même année, il débute son implication politique en tant que maire. Fait à noter, il remet totalement à la municipalité son salaire de premier magistrat ce qui en fait un bénévole à part entière.

«Le Lac-Édouard est la plus petite municipalité en population de la Mauricie, mais la troisième plus grande en superficie», a fait remarquer le maire Bernier.

Le Lac-Édouard représente plus de 300 lacs, 500 maisons ou chalets, 800 villégiateurs, 180 résidents vivant dans 82 résidences permanentes. «Ces résidants possèdent en tout 45 IPADS», se plait à dire le maire Bernier, qui insiste beaucoup sur l’importance d’avoir accès à la haute technologie dans ce secteur qui peut paraître isolé.

Au-delà de tout cela, il y a l’énergie humaine. Lac-Édouard compte sur 120 personnes qui s’y investissent de façon bénévole dans un organisme ou un autre. Des groupes comme ADELE comptent sur plus de 200 membres. La petite école en est un bon exemple également, avec ses neuf enseignants bénévoles qui dispense la formation aux cinq élèves de niveau primaire. L’épouse du maire, Rollande Lecours, y enseigne aussi.

Comme le rapportait Larry Bernier, Lac-Édouard, c’est aussi quatre Zecs (Ménokéosawin, Kiskissink, Bessonne et Jeannotte) trois pourvoiries, deux postes d’essence, une auberge-restaurant.

« Les gens ont un sentiment d’appartenance très fort envers leur communauté», analyse M. Bernier. Cela s’est vérifié lors de la diffusion avec ville de La Tuque, en 2003. « Ça ne veut toutefois pas dire qu’on est contre La Tuque» poursuivait-il.

En 2003, la richesse foncière de Lac-Édouard atteignait 10 millions $. En 2015, elle sera de 54 millions $. Qui a quant à lui, budget municipal qui était de 250 000 $ en 2003, passe aujourd’hui à près de 600 000 $.

Les défis pour les prochaines années seront d’attirer les jeunes dans la municipalité. M. Bernier a identifié cinq attraits pour les familles : «Ça prend des emplois, une école, des loisirs, services de proximité et du logement».

Lac-Édouard a déjà compté jusqu’à près de 800 résidants, au Sanatorium et avec un atelier de réparation du Canadien National. Depuis quelques temps, un vent nouveau semble souffler positivement sur la municipalité.