Une concertation qui rapporte aux plus démunis

GÉNÉROSITÉ. Pour le trésorier et porte-parole du conseil d’administration du Centre de bénévolat, Alain Riendeau, 2017 est une année importante pour l’organisme de bienfaisance. Le Centre mise beaucoup sur la concertation avec des organismes de sécurité alimentaire de la région afin de poursuivre la mission de soulager la misère dans le Haut-St-Maurice. On mise donc beaucoup sur la collecte de fonds effectuée lors de la prochaine Campagne du Gâteau. On sait que tous les dons recueillis vont dans les coffres du Centre de bénévolat, lequel travaille exclusivement à venir en aide aux gens d’ici qui vivent des moments financiers difficiles. «On dénombre de plus en plus de personnes seules qui sont en détresse financière», fait observer M. Riendeau. On le sait, l’organisme qu’il représente n’a pas les fonds pour répondre à tous les besoins exprimés, tellement ils sont importants. Mais, depuis quelques années, le Centre de bénévolat a noué des partenariats avec des organismes locaux dans le but de concerter les efforts pour soulager la misère et, du même coup, amoindrir les coûts. «C’est une année de consolidation de nos partenariats» a laissé entendre le trésorier. En effet, depuis quelques années, une entente a été conclue avec le Comité de défense des droits sociaux. C’est cet organisme qui prend les demandes de rendez-vous de personnes qui sont dans le besoin. Cela permet deux avantages : éliminer les coûts de la ligne téléphonique du Centre de bénévolat et une prise de rendez-vous sur une plage horaire plus longue, soit du lundi au jeudi de 8h à 16h. Un autre important partenariat a été conclu avec Moisson du nord, un organisme qui oeuvre aussi en sécurité alimentaire. Via les spéciaux en épicerie, le Centre de bénévolat peut contribuer à acheter de la nourriture pour les personnes qui y effectuent une demande. On vient aussi en aide à l’Oeuvre de la soupe, qui offre des repas cinq jours par semaine. «On sait qu’il n’y a pas de perte de nourriture», assure également Alain Riendeau. Le but de tous ces partenariats est d’optimiser chaque dollar amassé à l’occasion de la Campagne du Gâteau. «On peut fièrement dire qu’on réussit assez bien», assure M. Riendeau. D’ailleurs, des représentants des organismes partenaires siègent au conseil d’administration du Centre de bénévolat. D’autant plus que depuis la disparition du Vestiaire, au début 2016, tout l’argent amassé est directement dirigé vers l’aide alimentaire. «Même si le Vestiaire n’est plus là, les besoins sont tout aussi importants», laisse observer Alain Riendeau. Il rappelle que l’argent recueilli va directement aux personnes nécessiteuses. Le Centre de bénévolat n’a pas de personnes salariées, toutes ses opérations sont gérées de façon bénévole. On espère que la population sera généreuse encore cette année. Le public est d’ailleurs très présent à l’occasion de la Campagne du Gâteau, au Complexe culturel Félix Leclerc. De tout au long de la journée, il y a toujours beaucoup de monde dans l’une ou l’autre des salles du Complexe culturel. Alain Riendeau note que les entreprises se montrent d’une très grande générosité, fait tant au niveau des dons qu’ils effectuent que de leur contribution dans l’un des huit lots attribués au terme de la journée de téléradiothon. La seule lacune, on remarque une diminution de la mobilisation dans les entreprises. Auparavant, plusieurs entreprises mettaient sur pied des initiatives pour amasser de l’argent, soit par la déduction à la source, vente de canettes ou activités spéciales parmi leurs employés, pour susciter des dons pour la Campagne du Gâteau. Moins d’entreprises le font maintenant. La Campagne du Gâteau sera présentée ce dimanche 3 décembre, à compter de 11h, en direct du Complexe culturel Félix Leclerc, sur les ondes du FM 97,1 et de la télévision communautaire de La Tuque. L’an dernier, un peu plus de 88 000 $ avaient été amassés au terme de l’événement.