Une aide financière pour les Archers de La Tuque
PLEIN-AIR. PLEIN AIR. Le club « Les Archers de la Tuque » a reçu un montant de 2000 $, provenant d’un fonds d’aide de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) pour ses associations membres.
Un montant qui fait du bien après une période plus calme, causée par la pandémie. » C’est une façon de leur donner un coup de main pour qu’ils puissent poursuivre leur mission « , affirme Richard Blais, vice-président de la FédéCP Mauricie.
Pour Sonia Gagné, administratrice du Club des Archers, l’argent est bienvenu. Son groupe a besoin de financement pour maintenir les sentiers en bon état. Un des sentiers contient une trentaine de cibles animalières qu’il faut entretenir. » On n’a jamais assez de membres pour couvrir nos frais « , rapporte l’administratrice. Il y a environ 25 membres actuellement dans le club des Archers. Au plus fort de l’histoire du groupe, il y en a eu jusqu’à 150 membres.
La pandémie passée, les Archers veulent en profiter pour relancer leur groupe, tout en insistant sur les bienfaits qu’apporte le tir à l’arc. Une activité de la relève, un tournoi, la clinique d’ajustement d’arcs présentée en collaboration avec le Festival de chasse comptent parmi les activités régulières des Archers. D’autres pourront s’ajouter en fonction du contexte sanitaire.
S’il y a eu moins d’activités cette année en raison du contexte sanitaire, on espère en présenter davantage, pour aider à faire connaître les Archers. Même qu’on a déjà présenté une activité de la relève avec les élèves de l’école Champagnat. Le club est très actif pour intéresser les gens à ce loisir quoi se veut très social.
» C’est vraiment familial, tout le monde peut le faire « , insiste Mme Gagné. La plus jeune membre du groupe a 8 ans.
Les membres pratiquent dans deux terrains près du Club Latuquois ainsi que dans une salle intérieure en hiver. Mais la pratique à l’intérieur n’a pas été possible dans le contexte de la COVID-19.
La relève
« Chaque année, on a quatre ou cinq nouvelles personnes « , évalue Mme Gagné. On travaille fort pour intéresser les jeunes. Le tir à l’arc, assurent les dirigeants, n’est pas un loisir dispendieux. Comme c’est le cas dans plusieurs organismes, il y a des membres expérimentés qui se font un plaisir d’aider les recrues à perfectionner leur art du tir à l’arc. Nul besoin d’avoir un équipement dispendieux ou sophistiqué, seul le désir de s’amuser compte dans ce groupe qui met l’entraide au premier plan.
Selon les dirigeants du club des Archers, certaines personnes installent des cibles dans leur cour, mais c’est illégal dans plusieurs municipalités.
Depuis 1958
Léo Pothier est membre fondateur du Club des Archers, qui a vu le jour en 1958. Non seulement il en connaît un bout sur le tir à l’arc, mais il est un membre des plus assidus des Archers de La Tuque. On sent chez lui que c’est une réelle passion.
» En 1958, on tirait dans un terrain de l’OTJ (Organisation des terrains de jeux). On tirait en bas du centre social « , se rappelle Léo Pothier, qui a participé deux fois aux Championnats canadiens. Il est même arrivé deuxième. » Je n’ai jamais fait un voyage sans amener mon arc « , ajoute l’enseignant retraité.