Un nouveau volet au Défi OSEntreprendre
ÉDUCATION. Pour sa 27e édition, le Défi OSEntreprendre Mauricie ajoute un volet qui s’adresse particulièrement aux étudiants collégiaux et universitaires qui souhaitent lancer une initiative entrepreneuriale dans le cadre de leur parcours académique.
Jusqu’ici, le volet scolaire comprenait autant les projets des élèves des écoles primaires et secondaires que ceux d’étudiants de niveau collégial et universitaire. Le volet scolaire continuera de présenter les initiatives réalisées par les élèves du primaire et du secondaire appuyés par leurs intervenants scolaires tandis que le nouveau volet, Étudiant, s’adressera à ceux et celles qui fréquentent un collège ou l’université et qui développent des projets à saveur entrepreneuriale.
« Quand on parle de volet Étudiant, donc collégial et universitaire, on parle vraiment de projets entrepreneuriaux scolaires, un projet qu’ils réalisent en communauté, dans leur école, avec des collègues, avec l’aide d’un conseiller », indique la responsable régionale du Défi OSEntreprendre Mauricie, Karine Genest, également coordonnatrice d’Entrepreneuriat Mauricie.
Dans le cas où des étudiants collégiaux ou universitaires lanceraient leur propre initiative entrepreneuriale, ils pourraient plutôt choisir de s’inscrire au volet Création d’entreprise.
« Si on parle d’une personne à l’université qui part son propre projet d’affaires, il va être considéré comme une entreprise dans le volet Création d’entreprise. Il y a une différence entre les deux. Quand vient le temps de s’inscrire, il faut voir si notre projet est un projet d’affaires, une nouvelle entreprise que l’on crée, ou si c’est un projet pour développer les qualités entrepreneuriales, pour sonder notre intérêt envers l’entrepreneuriat. »
De nombreux aspects peuvent être explorés ou davantage développés dans le cadre d’un projet académique.
« L’entrepreneuriat peut prendre beaucoup de formes dans les projets dans les écoles. On ne vise pas nécessairement la création d’entreprise dans un projet scolaire, mais la collaboration et la définition de ses propres valeurs. On voit comment on s’intègre là-dedans, à quel point on est leader, on est créatif, on est audacieux. On développe nos propres valeurs et nos propres qualités. Le projet entrepreneurial est donc pour voir à quel niveau on se situe dans l’entrepreneuriat en tant que tel. »
Le volet scolaire continuera de mettre en valeur les projets d’élèves du primaire et du secondaire.
« En Mauricie, on est dans les régions qui déposent le plus de projets entrepreneuriaux scolaires au niveau provincial. »
Les trois autres volets Entreprise demeurent inchangés
« Pour le volet Création d’entreprise, il faut que l’entreprise ait démarré dans l’année. Il y a plusieurs catégories, dont production, exportation, services aux individus, etc. L’an dernier, on a eu un gagnant national au niveau de l’économie sociale qui était La Criaillerie. »
Le volet Réussite s’adresse à toute entreprise qui a déjà posé sa candidature il y a au moins cinq ans et dont les affaires prospèrent.
« Il y a six ou sept ans, tu peux avoir déposé ta candidature, peu importe si tu as été lauréat ou non, et ton entreprise avance bien et tu en es fier, tu peux déposer au volet Réussite. »
Enfin, le volet Faire affaire ensemble met en valeur les entreprises qui favorisent l’approvisionnement chez des fournisseurs locaux.
« C’est un nouveau volet qui est là depuis quelques années qui s’adresse aux entreprises qui font le plus possible affaire avec d’autres entreprises locales. L’an dernier, on a eu une belle fierté. Rien ne se perd tout se crée de Maskinongé a gagné le prix national. »
Plus de 25 000 $ en bourses seront attribués pour toutes les catégories.
L’entrepreneuriat a changé
Le visage de l’entrepreneuriat a beaucoup changé depuis le premier Défi OSEntreprendre, qui en est à sa 27e édition.
« On voit l’impact qu’a le Défi et le travail qu’on fait en amont de ça, l’accompagnement qu’on fait autant chez les entrepreneurs aguerris que chez les petits du développement scolaire ou chez les intrapreneurs. Des fois, c’est juste un petit coup de pouce qui fait que ça leur a permis d’avancer. »
La différence se fait particulièrement sentir chez les jeunes à qui on enseigne dès le primaire que l’entrepreneuriat peut être une option de carrière.
« Aujourd’hui, avec tout le développement des compétences entrepreneuriales qu’on développe chez les jeunes, c’est devenu une option. Au-delà de ça, quand tu as développé dès ton plus jeune âge tes valeurs entrepreneuriales, tu as pris connaissance de ton propre développement, de tes propres qualités, c’est plus facile pour toi de te situer et d’avoir confiance en tes capacités. Oui, tu peux devenir un entrepreneur, mais tu peux aussi devenir un intrapreneur dans ton milieu qui est aussi très important. Ce n’est pas tout le monde qui a le goût du risque financier, mais d’être un intrapreneur dans son propre milieu, c’est un plus pour l’employeur qui veut garder sa richesse de ressources humaines chez lui. »
Les inscriptions se déroulent jusqu’au 11 mars sur le site du Défi OSEntreprendre.
« Il y a un responsable local pour chacun des territoires qui peut aider les gens, les accompagner, les soutenir tout au long de la mise en candidature. »