Un forfait intéressant, mais des lacunes à corriger
TOURISME. Le forfait en train Senneterre- La Tuque se veut intéressant. Comme il s’agit d’une première tentative pour les municipalités, certaines lacunes ont été notées par des voyageurs abitibiens rencontrés, notamment pour l’hébergement et les rabais offerts.
Dans le dépliant du forfait, on retrouve six choix d’hébergement, quatre restaurants et diverses activités. Le tout agrémenté de rabais chez les commerçants. Mais plusieurs de ces commerçants ne connaissaient pas la nature de ces rabais.
«On avait lu un 2 pour 1 dans un restaurant et un 10 % de rabais additionnel le jeudi. On a décidé d’aller souper à cet endroit. La gérante n’était pas au courant. Heureusement, je traînais le dépliant avec moi. J’encourage les gens à l’apporter et à informer les commerçants des rabais», fait valoir Guylaine Tellier, de Val-d’Or.
«Moi, je logeais au camping, et là-bas, ils savaient, renchérit Richard Lamarche, de Senneterre. Le séjour du jeudi au vendredi a été trop court. Si je le refais, je partirai le mardi. J’ai bien aimé la belle piste cyclable. J’avais apporté mon vélo.»
6 km du centre-ville… à pied!
Mme Tellier et son conjoint Jean-Marc Lévesque ont bien aimé leur motel. Le hic? Il se situe à six kilomètres du centre-ville de La Tuque.
«Quand on a réservé ce motel inscrit dans le dépliant et le billet de train, à aucun des endroits quelqu’un ne nous a dit que le motel était si loin. Pourtant, ils savaient que nous arrivions par train, qu’on serait donc à pied, mentionne la Valdorienne.
«Il n’y avait pas de navette à la gare ou au motel au moins pour contrer cette distance. Ils devraient l’inscrire dans le forfait, la distance, pour au moins nous mettre au courant», estime Mme Tellier.
«On a dû utiliser le taxi à quelques reprises au coût de 15 $ la fois. On a aussi marché pendant 1h40 pour nous rendre en ville, ajoute M. Lévesque. Heureusement, il faisait beau.»
«Nous ne sommes pas amers de notre voyage. On a bien aimé La Tuque même si nous n’avons pas pu visiter les attraits proposés. On veut juste le mentionner pour éviter ces désagréments à de futurs voyageurs», conclut Guylaine Tellier.