Un demi-siècle de L’ÉFLT souligné en grandes pompes
ENSEIGNEMENT. Les 50 ans de l’École forestière de La Tuque (ÉFLT) ont été soulignés comme il se doit, au cours d’une soirée spéciale. On y retrouvait 160 personnes, soit des diplômés de toutes les époques, des élèves actuels, des enseignants et directeurs retraités, ainsi que des membres du personnel actif. La ministre du Tourisme et députée de Laviolette, Julie Boulet, ainsi que le vice-président de la Commission scolaire de l’Énergie (CSÉ) Réal Julien se sont joints à quelques élus de la CSÉ et de l’ÉFLT, pour l’occasion Au cours d’un souper agrémenté de souvenirs et d’anecdotes, le directeur, Gilles Renaud, a dressé l’historique, relatant les moments forts de l’ÉFLT. On dit que l’établissement est considéré comme un fleuron, au sein de la Commission scolaire de l’Énergie (CSÉ). «À travers ce demi-siècle d’activités éducatives, l’École forestière de La Tuque a largement contribué au dynamisme de la ville et au développement régional», indiquait Réal Julien. Hommage aux bâtisseurs Les organisateurs de la soirée ont rendu hommage à des bâtisseurs de l’ÉFLT présents sur place, dont André Rompré et Raoul Maillet, anciens directeurs, ainsi que Fernand Lagacé, ingénieur forestier et premier enseignant de l’école. Un hommage a aussi été rendu à trois bâtisseurs de L’ÉFLT, aujourd’hui décédés, qui ont enseigné à de nombreux élèves, Egide Allen, Bertrand Chénier et Maurice Gilbert. D’ailleurs, le directeur général de la CSÉ, Denis Lemaire, a annoncé que des bâtiments situés à la forêt d’enseignement et de recherche porteront dorénavant le nom de ces trois personnalités marquantes. «Enseignants dévoués, rigoureux et compétents, ils ont consacré de nombreuses années à l’enseignement de la foresterie à La Tuque», tenait à souligner M. Lemaire. Journée portes ouvertes Une journée portes ouvertes avait été présentée le samedi 4 novembre au cours de laquelle plusieurs dizaines d’anciens élèves se sont rendus à la forêt d’enseignement et de recherche. L’ÉFLT rapportait qu’un d’entre eux avait même apporté sa carte étudiante datant de 1972, tandis qu’un autre portait fièrement son manteau de l’école du temps où il étudiait pour devenir garde forestier. «Je suis chanceux, il me fait encore», a-t-il lancé en riant. Une exposition spéciale 50e anniversaire a été présentée au cours de la soirée. «Des mosaïques d’anciens élèves, des anciens instruments de travail et de vieilles cartes du territoire ont attiré l’attention de plusieurs. Par ailleurs, plusieurs photos anciennes ont défilé sur d’immenses écrans tout au long de la soirée. Ces photos ont été récupérées des archives de l’école, mais plusieurs avaient été fournies par d’anciens élèves, témoignant ainsi de leur sentiment d’appartenance encore bien présent», mentionne également L’ÉFLT.
L’ÉFLT L’ÉFLT présente cinq formations professionnelles : Abattage manuel et débardage forestier, Aménagement de la forêt, Arboriculture-élagage, Conduite de machinerie lourde en voirie forestière et Protection et exploitation de territoires fauniques. Elle offre également de la formation générale (1re à 5e secondaire), le programme d’insertion socioprofessionnelle et la francisation.
Les directeurs C’est Luc Morisset qui est à l’origine de ce qu’est devenue aujourd’hui l’ÉFLT. Les camps Morisset, du lac Caribou, sont ainsi nommés en l’honneur de celui qui en a dirigé les destinées de 1967 à 1971. Lors de la fondation de l’école, une vingtaine d’élèves s’étaient inscrits à un cours de garde forestier. Par la suite, la direction de l’école a été assumée par le directeur de l’école Champagnat de l’époque, Raoul Maillet, de 1971 à 1989. André Rompré a agi comme directeur adjoint de 1971 à 1983. Les directeurs de l’école Champagnat ont agi à la direction de l’école forestière jusqu’en 1994. C’est à ce moment qu’est créée l’École forestière de La Tuque. On a ensuite vu à l’oeuvre Luc Marchand, directeur de 1994 à 2007, Réal Piché en 2007-2008 et Gilles Renaud, depuis 2008. (Source : livre La Tuque, un siècle d’histoire).