Un Château hanté qui fait frémir
Pour une deuxième année consécutive, ce sont les membres de la Ligue d’improvisation latuquoise (LIL) qui ont organisé les scènes et confectionné les décors du Château hanté situé au Centre municipal de ski. Plusieurs visiteurs du château ont eu la frousse lundi et mardi soir dernier.
Environ 500 personnes se sont déplacées lors de ces deux soirs pour visiter le château, dont 200 jeunes et 300 adultes.
Deux parcours étaient préparés : le premier pour les jeunes de moins de 15 ans entre 16h et 19h et l’autre, de 20h à 23h pour les gens de 15 ans et plus. Le second parcours était beaucoup plus effrayant que le premier. «On adaptait notre jeu avec les visiteurs. S’il y avait des tout petits, on tentait de leur faire moins peur. Nous sommes désolés s’il y a des petits qui ont été traumatisés», explique le porte-parole de la LIL, Carl Charland. «Seulement l’allure du château et les bruits faisaient peur aux jeunes. En plus, les parents faisaient des sauts à l’intérieur et pour l’enfant, c’est effrayant de voir ses parents dans un moment de faiblesse», affirme Jeffrey Reed, irresponsable de l’événement comme il se nomme. «Nous avons préparé l’endroit trois semaines avant l’événement et nous étions présents à chaque jour. C’est sans compter le temps de réflexion que nous avons mis. Ça demande un travail énorme mais qui est tellement gratifiant. Ça ne se dit pas comment c’est tripant d’avoir le droit de faire peur aux gens», ajoute M. Charland.
Le temps mis par les bénévoles se compte en milliers d’heures. Plus d’une trentaine de gens ont mis la main à la pâte pour préparer les lieux, dont la moitié était de membres de la LIL.
Plusieurs univers différents ont entièrement été conçus à l’intérieur du chalet de ski : une église brûlée, une maison macabre, une grotte en papier mâché, l’apparition d’un fantôme sur une chaise avec un effet de lumière, une boucherie… «La LIL a repris l’événement pour une deuxième fois mais on ne voulait pas que ce soit comme l’an passé. On voulait présenter un meilleur spectacle plus effrayant et avec les commentaires que nous avons reçu, c’est mission réussie», ajoute Carl Charland qui est aussi arbitre à la LIL.
Les fonds recueillis grâce à l’événement sont destinés à la LIL. La somme servira à des formations, des tournois à l’extérieur, améliorer l’improvisoire et si la LIL veut reprendre l’événement l’an prochain, le budget pour le château sera plus imposant.