Un 44e Festival sous le signe de la réussite

Le président du Festival de chasse du Haut St-Maurice, Philippe Sergerie, s’est montré extrêmement fier du succès que vient de connaître la semaine de festivités, qui s’est terminée samedi, tard dans la nuit.

Le calendrier des activités s’étalait sur huit jours, au cours d’une programmation qu’on voulait festive, mais également très familiale.

Les déjeuners des placoteux ont été un des éléments forts du Festival de chasse.

«On a servi de 500 à 1 000 personnes additionnelles par rapport à l’année dernière», est fier d’annoncer M. Sergerie. Déjà que l’an dernier, 14 000 déjeuners avaient été servis, au terme d’une autre année record. Chaque matin, travailleurs, retraités, mais aussi les jeunes des Centres de la petite enfance et des écoles de La Tuque sont allés déjeuners dans l’ambiance particulière de la «cabane». Le déjeuner du mercredi aura été le moment le plus fort avec 2 700 assiettes servies.

Seule ombre au tableau, le premier samedi a été plus difficile, notamment pour l’après-midi familial. Non pas en raison d’un manque d’intérêt de la population, mais parce que Dame nature n’a pas collaboré. Devant l’éventualité de la pluie, le comité organisateur avait trouvé un plan B, pour relocaliser les activités de l’après-midi familial à l’école Centrale. Le concours de bûcherons, lui, n’a pas trop souffert de la température maussade. On sait qu’il a été présenté cette année tout près de la tente du chasseur, le premier samedi.

La tradition de la messe du Festival et du dîner des aînés, servi par le Club Lions, s’est poursuivie. D’ailleurs, les membres Lions se sont relayés toute la semaine pour assurer la coordination du vestiaire, à l’entrée de la tente du chasseur.

On a permis aux participants du Salon des vins, bières et cocktails de ne pas avoir à présenter le billet du Festival de chasse pour y avoir accès. Une décision qui aurait permis de vendre une centaine de billets supplémentaires de cet événement, confiait David Fortin, directeur de la succursale de La Tuque de la SAQ et responsable de la soirée. Le fait que les microbrasseries étaient aussi présentes a aussi contribué à attirer plus de gens.

Le Festival a aussi été caractérisé par l’échange des cases horaire du mercredi et du vendredi soir pour les soirées des chasseurs et country. Dans les deux cas, la participation a été excellente.

Le souper des Forestiers, jeudi,  a permis à l’équipe de Patrick Moisan, du restaurant le Boké, de servir 1 000 steaks en 40 minutes.

Sans pouvoir dévoiler de chiffres pour l’instant, Philippe Sergerie  affirme que les billets journaliers ont été très populaires. Selon lui, bon nombre de gens qui souhaitaient n’assister qu’à une seule soirée ne seraient pas allés sous la tente du chasseur autrement.

Plus gros panache

130 orignaux ont été enregistrés au cours du mesurage des panaches, samedi après-midi. C’est un peu moins que les autres années, mais 2016 a été une saison de chasse avec des règles plus restrictives. Néanmoins, un panache de 50 5/8 pouces a été enregistré comme le plus gros, cette année. Réjean Parent et François Beaulieu, de La Tuque, sont les chasseurs qui ont remporté la première position du concours de panaches. Une centaine de prix ont été remis aux chasseurs sous la tente.

Soirée de clôture

«On était 2 000 sous la tente», comptabilise le président du Festival de chasse quad on lui parle de la soirée de clôture. Visiblement, Rick Hugues et ses comparses, Lulu Hugues, Brian TylerHugo LapointeAndie Duquette et Travis Cormier ont séduit le public qui en redemandait. Difficile de ne pas faire bonne impression quand on entre en scène avec les meilleurs succès d’AC/DC et que se succèdent ensuite les tubes des Beatles, CCR, Guns N’ Roses et combien d’autres. Le spectacle aura duré plus de quatre heures.

… en route pour le 45e

Le Festival de chasse s’exporte de plus en plus. Il y a quelques années que le comité organisateur travaille afin d’y attirer les gens de l’extérieur. Philippe Sergerie dit lui-même avec constaté que des festivaliers de la région de Montréal avaient passé du temps dans la tente du chasseur. «Les gens se déplacent pour venir nous voir», fait-il remarquer.

Selon lui, le travail du porte-parole du Festival, Stéphane Monette de la ferme Monette, n’est pas étranger à cette nouvelle popularité des chasseurs de l’extérieur de La Tuque.

Philippe Sergerie ne sait pas encore s’il présidera le prochain Festival. Chaque année, c’est le genre d’élément qui alimente sa réflexion, même s’il ne cache toutefois pas qu’il aimerait bien présider le 45e Festival de chasse.

Il dirige le Festival depuis 4 ans et y consacre du temps de façon bénévole depuis 12 ans.

M. Sergerie souhaite également pouvoir être en mesure de bonifier le budget des spectacles. Aussi, assure-t-il, la formule va demeurer la même.