Un 12e Symposium réussi

ARTS. Le 12e Symposium Automn’art de La Tuque a connu un bon succès. On sait que depuis deux ans, c’est la Corporation de développement et des arts et de la culture et de La Tuque qui l’a pris sous son aile.

Thérèse Châteauvert, coup de coeur du jury
On a pu voir à l’œuvre une trentaine de peintres et artistes en métiers d’art qui exposaient leurs créations dans l’un ou l’autre des kiosques. Un nombre d’artistes qui ressemble à celui de l’an dernier. «On est content, on a une belle diversité au niveau de nos artistes», faisait remarquer Marie-Josée Roy, responsable du Symposium à la CDAC. Des peintres de La Tuque sont présents depuis plusieurs années, et on remarque aussi l’arrivée de nouveaux peintres. Des artistes de La Tuque qui sont à l’extérieur reviennent exposer ici. «On a aussi des métiers d’art qui se sont ajoutés. Quand on parle de métiers d’art, on parle vraiment d’une qualité de travail avec une matière première qui a été transformée», relève Mme Roy. Des ouvrages en sculpture, vitraux, cuir ont été présentés. La peintre de Québec Thérèse Châteauvert a eu le coup de cœur du jury, elle qui participe au Symposium pour la troisième fois. Changer le monde une œuvre à la fois Initiative du comité de solidarité Trois-Rivières, changer le monde une œuvre à la fois est un projet citoyen. «On va à la rencontre de la communauté, des gens, des écoles secondaires, pour trouver, à travers une réflexion, des choses que nous indignent ou qu’on aimerait dénoncer. On accompagne ce processus de réflexion à travers la création artistique», indique Javier A. Escamilla, po
Javier Escamilla a accueilli 150 jeunes le premier jour du Symposium, dans quatre ateliers de création. On a réalisé une peinture sur des blocs de bois
rte-parole du Symposium 2018. Changer le monde une œuvre à la fois vise la construction d’une société plus démocratique, orchestrée à partir de l’art, La création artistique se fait via différentes façons. «On n’impose pas de technique. À partir de la réflexion, on se demande comment pourrait se faire la création artistique, pour faire des sculptures à grand, moyen ou petit format. On peut sculpter, peindre. On sélectionne les meilleurs projets, pour la clarté du message, l’engagement, les résultats esthétiques pour une exposition au Musée québécois de la culture populaire. L’exposition est aussi itinérante dans d’autres endroits en région. Pour les jeunes, estime M. Escamilla, c’est une façon différente d’aller chercher les informations, que celle d’être assis en classe. Cela permet aussi aux jeunes de proposer des solutions à des problèmes sociaux tels la pollution, par exemple. La participation a été étonnante. «En 2017-2018, on a accompagné 16 écoles et au Québec, on a accompagné 350 projets», rapporte M. Escamilla, qui faisait remarquer qu’à La Tuque, on a travaillé avec l’école secondaire Champagnat et le Centre d’amitié autochtone.
«Les couleurs du viol» est une oeuvre de quatre étudiantes qui traite des conséquences du viol sur une victime, de même que la souffrance physique et psychologique que cette agression laisse sur une personne.
Javier Escamilla a accueilli 150 jeunes le premier jour du symposium, dans les quatre ateliers de création. On a réalisé une peinture sur des blocs de bois, on va créer un rideau collectif. C’était sa première présence au Symposium, une expérience qu’il a beaucoup appréciée. En métiers d’art, il exposait de magnifiques sculptures. On pourra voir son exposition au Complexe culturel jusqu’en novembre. Des œuvres du Centre d’amitié autochtone et de l’école secondaire Champagnat figurent parmi celles qu’on peut y voir.