Travaux sur la 10 : Québec ne paiera pas tout

La députée de Laviolette-Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, a bien tenté de trouver des avenues pour aider Ville de La Tuque auprès de différents ministères, mais le gouvernement du Québec ne pourra pas défrayer la totalité de la facture de la réparation de la route 10, au km 2,6 près du barrage Gouin.

Mme Tardif a confirmé à l’Écho de La Tuque que le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs défraiera le coût du remplacement du ponceau qui s’est rompu, une somme évaluée à environ 55 000 $. Mais l’aide de Québec devra s’arrêter là.

Québec ne paiera pas pour la mise en forme du chemin, l’argent à y être affecté devra provenir de l’enveloppe déjà allouée à la ville par Québec. «Ça ne fait partie d’aucun programme de voirie du ministère des Transports. On a eu beau d’essayer de trouver des programmes pour des subventions, le ministère des Transports paie pour des réfections, mais pour des modifications majeures comme cela, ça fait partie de l’enveloppe de la Ville», établit Marie-Louise Tardif.

Elle rappelle que les routes forestières sont prises en charge par les utilisateurs, dont l’industrie forestière.

Mme Tardif dit qu’elle a amené l’aspect de la sécurité dans ses tentatives, notamment pour le secteur Parent, mais la 10 n’est pas la route majeure pour y accéder.

«Ce chemin n’est pas celui qui est le plus utilisé. Il reste la 25 par laquelle les ambulances passent, c’est une route de désenclavement. Malheureusement, il n’existe aucun programme».

Avant de faire appel à la députée Marie-Louise Tardif, la Ville avait contacté la direction régionale du ministère des Transports, mais aucune possibilité n’avait été identifiée.

«Même au niveau politique, on ne peut aller à l’encontre des politiques qui existent […] Accepter cela, et il faut que ce soit vu de façon globale, ça créerait un précédent qui pourrait être applicable à toutes les demandes, de toute la province», anticipe la députée de Laviolette-Saint-Maurice.

«Oui, il y a des gros frais qui arrivent, 100 000 $ qui devront être déboursés par la ville si elle veut réparer ce chemin. Est-ce qu’il n’y a pas moyen d’avoir une autre soumission, une fois que le ponceau est installé ? Il y a eu une soumission de faite et avec cette soumission, ils sont partis avec le chiffre de 157 000 $. Tant au niveau politique et technique, ce n’est pas possible de payer pour cette réfection de chemin», a conclu Marie-Louise Tardif.