Tourisme : La Tuque veut développer l’offre en hébergement

TOURISME. Au cours de sa dernière assemblée publique, le conseil municipal de La Tuque a indiqué qu’il présentera une demande d’aide financière au ministère du Tourisme dans le cadre d’un projet appelé «Produit d’appel majeur, rivière Saint-Maurice». On le sait, le balisage de la rivière Saint-Maurice jusqu’à La Tuque ne sera pas reconduit par le conseil municipal au cours de la prochaine saison estivale. Cela ne signifie toutefois pas que le conseil veut mettre la hache dans les produits à saveur touristique près de la rivière St-Maurice. «On n’avait pas de projet structurant pour la rivière, mais, la rivière, on y croit», lance d’entrée de jeu le maire Pierre-David Tremblay. Le projet, qui s’appuie sur des études des années antérieures, met l’accent sur l’hébergement dans la ville de La Tuque. «De plus en plus, on manque d’hébergement. À l’heure actuelle, on fait des pieds et des mains pour trouver un promoteur, mais ce n’est pas à la ville de bâtir des hôtels. Par contre, on veut rester dans le circuit», explique le maire Tremblay. La firme Nova sera chargée de faire une synthèse et de proposer des solutions. «On est capable d’accueillir des gens et de les diriger vers différents milieux, soutient M. Tremblay, citant les attraits touristiques de la région. Mais on n’est pas capable de retenir les visiteurs plus d’une journée». Selon lui, La Tuque, qui accueille des touristes qui proviennent d’aussi loin que la France, doit se débarrasser de son étiquette de ville «de passage». Le commerce de détail, la restauration, sont autant de créneaux qui profiteront aussi de ce projet. «Nous aurons incessamment des annonces pour le lac St-Louis (N.D.L.R. une conférence de presse aura lieu lundi). Le lac St-Louis va prendre la forme de la culture Atikamekw», a aussi annoncé le maire. Il prétend que La Tuque a tout ce qu’il faut pour attirer les visiteurs, «mais on a de la misère à s’organiser pour garder notre monde». Visiblement, La Tuque veut attirer un promoteur en mesure de développer une auberge. Le site de la marina municipale pourrait être choisi pour une auberge, par exemple, propose le maire. On aurait ainsi accès aux quais, le canot, le kayak ou aux installations du Parc des chutes et au site du Parc des Trois Sœurs. «Ce sont toutes des choses auxquelles on pense à l’heure actuelle». Si le maire perçoit un bon potentiel de développement sur la rive ouest de la rivière Saint-Maurice, il n’a pas caché qu’il faudra éventuellement penser à un pont à deux sens. Balisage Le balisage de la rivière ne fait pas partie des plans, du moins pas à court terme. «La seule chose qui pourrait être faite, si on ouvre le balisage jusqu’à Mattawin (de Shawinigan) il n’est pas dit qu’on ne participera pas d’une manière ou d’une autre à un fonds, mais l’argent ne proviendra pas de la taxation», a précisé le maire Pierre-David Tremblay.

J’en parle pour que les gens nous écoutent, mais aussi pour que des gens de l’extérieur nous écoutent. On se fait dire qu’on a des problèmes d’hébergement, on a peut-être trouvé ce qui nous manque – Pierre-David Tremblay