Succès pour le 4e Challenge Blanc

MOTONEIGE. Mission accomplie pour l’organisateur du Challenge Blanc, Patrick Trahan. Au lendemain de l’événement, après avoir décanté tous les éléments de cette 4e cuvée du Challenge, on devinait sa satisfaction face à l’événement qui venait de se terminer. En premier lieu, les deux parcours totalisant 500 km de ce défi de motoneige hors sentier étaient excellents, selon l’organisateur. La température n’a pas eu d’écart de conduite, cette année, ni de pluie ou de froid excessif. «Les gens ont été en général assez contents. Depuis que j’ai commencé, j’ai toujours eu une énergie positive des participants à la fin, mais cette année, on dirait que c’est plus que les autres années». 23 équipes ont pris part au Challenge Blanc. À force d’expérience acquise des autres années du Challenge, la recette de son événement était encore meilleure cette année. «Il y a tout de même 11 équipes qui n’ont pas complété la première journée, mais c’est difficile. Il y en a qui ont connu des bris sur leurs machines. Il y a 7 équipes à qui on a fait faire un bout sur le sentier de motoneige pour les ramener dans le «roadbook», parce qu’il était tard, mais tout le monde est rentré avant 18h et c’était mon but», confie M. Trahan. 2018 aura été l’année de la collaboration. Il rapporte que sans l’aide de son armée de bénévoles et de Ville de La Tuque, ç’aurait été plus difficile.  «Cette année, j’ai eu deux hélicoptères, des gens de La Tuque qui ont offert des tours gratuitement. Je leur dis un gros merci, j’ai été capable de patrouiller le Challenge Blanc du haut des airs», ajoute-t-il. De la visibilité Le comédien et animateur Guillaume Lemay-Thivierge a adoré sa deuxième participation au Challenge. L’humoriste et animateur Philippe Laprise a amené l’équipe de son émission «Histoire de sentiers» sur place pour la première des deux étapes. L’émission «motoneiges.tv» de TVA Sports 2, a aussi dépêché une équipe sur place. Une visibilité qui confirme la notoriété que s’est tranquillement appropriée le Challenge Blanc. Il était possible de suivre, sur le web, où étaient rendues les équipes puisque le tracé était disponible le matin même de la course. «Il y a des gens de La Tuque qui savaient où les équipes passaient et qui sont allés en camion, avec des chaises pour encourager les équipes, en plein milieu de rien», s’étonne Patrick Trahan. Surtout, la directive selon laquelle chaque motoneige devait être munie de son silencieux d’origine a été respectée à la lettre. Un 5e Challenge, l’an prochain ? Il y a de fortes probabilités que le Challenge Blanc fête son cinquième anniversaire en Haute-Mauricie, en 2019. Comme il le fait chaque année, Patrick Trahan va décanter les éléments qui ont ponctué cette quatrième édition avant de prendre sa décision. Le 5e Challenge aura «une coche de plus» que les autres, s’il est présenté. Un événement de trois jours ? Un bivouac dans le parcours ? On verra. «Il y a pas de raison pour que je ne le fasse pas à La Tuque. L’aide que j’ai eue de tout le monde a changé un peu la dynamique. Ça a contribué au succès du Challenge Blanc», termine-t-il. L’événement n’est pas une course, mais mise plutôt sur la navigation, où on doit suivre à la lettre des indications qui amènent les participants sur un parcours hors-piste technique.