Champagnat vit au rythme des passions des élèves

PASSION.  L’école qui vit au rythme des passions de ses élèves. C’est une réalité qui s’implante quelques après-midis par année à l’école secondaire Champagnat, dans le cadre d’une activité appelée «PM Passion».

Après un premier après-midi réussi, le 22 novembre, le personnel et la direction de l’école invitaient les élèves à prendre part à ce deuxième «PM Passion» mettant en vedette des ateliers touchant les sports, la musique, l’artisanat.

Le volleyball, le badminton, la danse country, le hockey cosom, le ping pong, le ski alpin, la raquette sont au nombre des sports représentant des passions que les élèves pouvaient pratiquer en compagnie de membres du personnel. Moins mordu des sports ? Les élèves avaient la possibilité de s’inscrire à des ateliers de mécanique, de sushis et de mocktails, ces cocktails sans ingrédients alcoolisés.

Le premier d’après-midi avait permis aux jeunes de s’initier à l’improvisation, aux combats grandeur nature, à la photo avec un téléphone cellulaire, le wibit en piscine, le tricot, des desserts chocolatés, les produits de beauté maison, le travail sur bois, le tir à l’arc, la visite des églises dans un contexte historique, l’orientation en forêt, la musculation et les tatouages au henné.

Un troisième après-midi aura lieu plus tard, lorsque ce sera possible, sous un angle culturel, au Complexe culturel Félix-Leclerc.

«C’est pour que chaque jeune puisse vivre ses passions ou encore que le personnel puisse partager les siennes aussi», pense Anick Moreau, agente de bureau à l’école secondaire Champagnat et membre du comité de huit responsables de PM Passion.

PM Passion s’adresse à tous les élèves de l’école, sans exception. On n’a voulu refuser personne en raison du nombre élevé d’inscription dans un atelier proposé. Aussi, on s’adapte en conséquence.

L’activité a aussi atteint cet objectif de faire la connaissance du personnel de l’école dans un contexte complètement différent de celui où il évolue habituellement. Tant les élèves que le personnel ont été appelés à se découvrir des passions communes, partager des trucs et créer des liens. Ce n’étaient pas que les enseignants qui supervisaient les groupes, mais aussi le personnel non enseignant.

C’est au cours d’une séance de remue-méninges pour accroître encore davantage le sentiment d’appartenance des jeunes à leur école qui est venu l’idée des activités de PM Passion. «Il y avait un taux les participation des élèves de 78% au premier PM Passion. L’intérêt est vraiment là», note Anick Moreau.

Aussi populaire soit-elle, l’activité demande un peu de préparation. Il a aussi fallu établir une logistique tant pour l’entrée des données, puisque les élèves s’inscrivaient en ligne, que, par exemple, le transport pour se rendre sur les lieux d’une activité étant présentée à l’extérieur de l’école. Il fallait aussi voir aux commandes d’aliments pour les ateliers culinaires comme la préparation de sushis. Un travail d’équipe qui s’est déroulé à la perfection.

Les élèves apprécient

Les jeunes ont fourni une rétroaction très favorable, tant au terme de leur atelier qu’au moment même où il était présenté. Un sondage a aussi été mené après le premier PM Passion, tant pour évaluer la satisfaction des jeunes que leurs suggestions pour le prochain.

«Je voulais passer du temps avec des gens que j’apprécie», confie Patrick Awashish, un participant à l’atelier d’artisanat autochtone. Celui-ci a énormément apprécié l’atelier présenté.

Jasmine Savard a remarqué que les ateliers changent des habituels cours académiques.  Cette participante à l’atelier des mocktails a appris des recettes on dont elle ignorait l’existence. «Aussi, aller faire du ski, l’après-midi, ça nous change de toujours rester à l’intérieur», fait-elle observer. Son groupe a tout autant apprécié l’atelier offert.