Secondaire en Spectacle tatoué sur le cœur
MOBILISATION. Alors qu’une ombre plane au-dessus du futur de l’activité Secondaire en Spectacle en raison des coupures gouvernementales, Vincent Mercier et Maëlle Benoît passent à l’action. Page Facebook, pétition et vidéo sont en préparation pour faire renverser la vapeur. L’objectif du duo: prouver au gouvernement que Secondaire en Spectacle est tatoué sur le cœur de milliers de jeunes.
Au moment d’écrire ces lignes, déjà plus de 1900 internautes avaient rejoint le mouvement de solidarité envers Secondaire en Spectacle (SES) sur la Page Facebook créée par Vincent et Maëlle le 19 février. Finissants à l’école des Chutes et instigateurs du groupe, le duo s’est dit sensible au sort de cette activité qui leur a beaucoup apporté.
«On a réalisé que ça touchait une plus grande partie de la population qu’on pensait, les gens se sentent interpellés. On a des jeunes jusqu’à Montréal ou Percé qui aiment la page», explique Maëlle. L’Équipe d’animation de Secondaire en Spectacle du côté de Montréal soutient aussi la mobilisation. Les appuis continuent d’ailleurs de se tisser, alors que le duo entre en contact avec les diverses commissions scolaires de la province pour rallier les gens.
Il faut dire que la solidarité envers leur initiative dépasse déjà leurs attentes. «Maintenant, on prépare une pétition adressée au ministre de l’Éducation que l’on enverra à l’Assemblée nationale. On tournera aussi un petit vidéo du genre «Non à l’Austérité» sur le sujet», mentionne Vincent.
Un appui de l’artiste Vincent Vallières
Secondaire en Spectacle est bien plus qu’une entrée en scène, aux dires des deux jeunes. «C’est un élément de valorisation et d’encouragement», résument-ils. Un constat que partage l’auteur-compositeur-interprète Vincent Vallières; «Un évènement comme Secondaire en Spectacle peut avoir un impact majeur dans la vie de certains élèves. Je suis avec vous dans votre lutte. Amitiés!», a écrit l’artiste sur le mur de la Page Facebook.
«Parfois, des jeunes sur le bord de décrocher viennent à l’école toute une semaine seulement pour leur rencontre d’animation ou pour préparer leur numéro. C’est une motivation pour eux!», précise Vincent Mercier qui a eu la piqure pour le volet de l’animation.
Plus qu’un outil de dépassement, Secondaire en Spectacle permet aussi de se tisser un réseau de contacts ou de se faire des amis. «C’est comme ça qu’on s’est connu; dans l’équipe d’animation», souligne la jeune femme. Voyant gros pour cette vague d’amour envers l’activité, Vincent et Maëlle songent même à mettre en place une activité mobilisatrice comme une marche prochainement. «On va profiter de la relâche scolaire pour travailler là-dessus!»
Pour connaître les détails de la mobilisation et montrer son appui à Secondaire en Spectacle, il est possible de rejoindre la Page Facebook «Les Jeunes pour Secondaire en Spectacle» ou d’écrire à lesjeunespourses@gmail.com.