Rogers abandonne sa couverture cellulaire sur la 155
COMMUNICATIONS. Le maire de La Tuque, Normand Beaudoin, a confirmé à TC Media la nouvelle voulant que la compagnie Rogers abandonne son projet de couverture cellulaire sur la route 155, de Grand-Mère jusqu’à Lac-Bouchette.
Jointe par TC Media, l’entreprise n’a pas encore commenté les raisons qui motivent cette décision. Elle devrait le faire demain.
Le maire de La Tuque était visiblement déçu. « Tout le monde sait que c’est une nécessité d’avoir la téléphonie cellulaire sur la route 155. De Grand-Mère à La Tuque, il y a beaucoup d’interruption sur le service et on n’a pas de téléphonie cellulaire de La Bostonnais jusqu’à Lac-Bouchette. Ce sont des routes tout de même très achalandées».
Dans une lettre que l’entreprise a fait parvenir à la ville, l’entreprise ne mentionne pas les raisons de son retrait de ce projet.
Le maire ne jette pas les gants. « Ils avaient avancé beaucoup dans leur projet. Ils avaient ciblé des endroits où s’installer et négocier des terrains (…) et là, ils laissent tomber. Mais moi je ne laisse pas tomber. Et je vais revenir à la charge. Pour une fois on a un député qui semble présent au fédéral dans notre région alors je vais aller le rencontrer. On sait que la téléphonie cellulaire est d’attribution fédérale», mentionne également le maire Beaudoin.
En campagne électorale, le député François-Philippe Champagne avait identifié la téléphonie cellulaire comme l’une de ses priorités pour la région.
Normand Beaudoin souhaite continuer le projet, mais il ne cible pas nécessairement une entreprise en particulier. Il croit que les petites régions doivent profiter du service de téléphonie cellulaire.
« La téléphonie cellulaire, maintenant, ça doit être un peu comme Bell, dans le temps. Bell était implanté dans les villes et le gouvernement les a forcés à s’implanter aussi dans les rangs (…) Je crois que la téléphonie cellulaire, c’est rendu comme ça. D’autant plus que Rogers s’était fait allouer beaucoup de fréquences pour avoir plus de réseau », conclut M. Beaudoin.