Rétro : fiertés culturelles de 2017
Le spectacle du groupe Simple Plan a clôturé l’édition 2017 des Jeudis Centre-Ville de majestueuse de façon. On évalue à 8000 personnes la foule, devant la scène du groupe international, à l’angle des rue St-Joseph et Tessier. Un système de navettes avait été mis sur pied pour amener tout le monde vers le centre-ville. Il aura fallu plusieurs jours pour aménager la scène et tous les équipements techniques. Quant au groupe, il a livré une généreuse prestation devant ses fans. «On s’est préparé pour La Tuque», a dit le groupe d’une même voix, visiblement heureux de pouvoir se produire dans une petite région. Sans leur bassiste, Simple Plan a rencontré les autorités municipales de La Tuque, les organisations et entreprises partenaires de même que les bénévoles au cours d’une conférence de presse précédant le spectacle. Jacques Newashish sur les planches du Rideau Vert Après la peinture, le conte, la gravure et le chant au tambour, c’est par le théâtre que l’artiste multidisciplinaire de Wemotaci, Jacques Newashish, s’illustre par son rôle dans la pièce «Vol au-dessus d’un nid de coucou», présentée au Théâtre du Rideau Vert à Montréal. Ce n’était pas un rêve d’être acteur. C’est venu à moi», confie Jacques Newashish, artiste sensible et engagé. «Je dis toujours que je suis comme un ambassadeur à travers mon art. J’exprime ma culture, mon identité, mon histoire, mon vécu. À travers l’art, dont le cinéma et le théâtre, je me retrouve, je transmets. Je raconte des histoires.» Après une première expérience sur les planches montréalaises en 2004 avec les productions Ondinook, où il avait un rôle dans la pièce «Hamlet le Malécite», une adaptation à saveur autochtone du classique de Shakespeare, il est de retour sur scène dans une production de grande envergure. C’est le metteur en scène Michel Monty qui l’a approché pour le rôle du grand chef indien dans cette pièce tirée du roman à succès de l’américain Ken Kesey dont l’adaptation cinématographique avait été particulièrement marquante. Sylvain Garneau, épicier à Parent et gagnant d’un Félix L’épicier de Parent, Sylvain Garneau remporte le Félix de l’album country de l’année, au premier Gala de l’Adisq, devant plusieurs grands noms de l’industrie. C’est une belle consécration pour le chanteur qui reçoit l’hommage avec humilité. «Quand j’ai reçu le trophée, j’ai tout de suite vu les 40 années de carrière derrière moi qui ont été récompensées. Je me suis dit que si la vie m’apportait cela, je n’avais pas travaillé pour rien. J’ai senti plein de papillons, bien sûr». Il y a un an, l’homme qui possède aussi une résidence à Ferme-Neuve présentait son deuxième album professionnel en carrière, La clé du bonheur, avec 12 titres. Il est le père de Yoan Garneau, gagnant de La Voix, en 2014.