Rétro 2017 : ils ont fait couler de l’encre

Le balisage de la rivière Saint-Maurice aura fait couler beaucoup d’encre en 2017. Alors que l’ex-maire, Normand Beaudoin, a affirmé pendant des années que si son projet de baliser la rivière Saint-Maurice et de la marina municipale n’était pas rentable à la fin de l’entente de cinq ans avec les autres municipalités de la Mauricie, il n’hésiterait pas à y mettre fin. C’est le nouveau conseil municipal de La Tuque qui aura pris cette décision, au cours de son assemblée du mois de novembre. «En raison de restrictions budgétaires, Ville de La Tuque n’est plus en mesure de soutenir financièrement ce projet pour les années subséquentes, représentant une somme annuelle de 129 135 $ excluant les frais d’opération de la marina », peut-on lire dans la résolution. Selon le maire de La Tuque, si on ajoute à cela les frais de la marina, la facture monte à près de 218 000 $. L’entente entre les villes de La Tuque, Shawinigan et la MRC de Mékinac vient à échéance au mois de juin 2018. Chaque municipalité désirant y mettre un terme devait prévenir les autres au moins 6 mois à l’avance, ce qui a été fait au cours de l’assemblée du mois de novembre. Le barrage de Parent n’est plus Hydro-Québec a entrepris le démantèlement du barrage de Parent qui n’aura servi que de 1956 à 1966. C’est en raison de la vétusté des installations localisées sur la rivière Bazin que la société d’État a pris cette décision. Une inspection des lieux avait démontré qu’elles n’étaient plus conformes aux normes de sécurité. «Les coûts du démantèlement sont moins élevés que ceux que représentent la réfection», peut-on lire sur le site web d’Hydro-Québec. Propriétés de la municipalité de Parent et situés à environ 13 km du cœur du village, le barrage et la centrale hydroélectrique ont été cédés Hydro-Québec lors de la nationalisation de l’électricité dans les années 1960. En raison de la faible hydraulicité de la rivière Bazin, la société d’État n’a jamais opéré le site.   Hydro-Québec prévoit mettre la touche finale à ce chantier au printemps 2018 alors que des arbres et arbustes seront plantés afin que la nature y reprenne plus rapidement ses droits. Soulignons que le coût des travaux est estimé à 2,7 millions$. Les 14 200 m³ de béton du barrage seront concassés et transportés à La Tuque pour être recyclés dans des ouvrages municipaux. Travailler ensemble Au cours du dîner du maire de la CCIHSM, Pierre-David Tremblay a invité la communauté des affaires à travailler ensemble pour le développement commercial de La Tuque en évitant la division et la compétition. «On a tous un rôle à jouer». Le maire a invité la communauté des affaires à se pencher sur de possibles créneaux et possibilité d’affaires qui pourraient être exploités. «On a des faiblesses, je vous le dis. Vous n’aimez pas tout le temps les entendre, mais on a des faiblesses. Je veux récupérer ça», a lancé le maire. À titre d’exemple, si La Tuque ne peut pas payer quelqu’un à 18 $ l’heure pour aiguiser des patins au Colisée municipal «sur une machine de 15 à 35 000 $», il y a là une opportunité d’affaires pour quelqu’un qui le souhaite. Dans la même foulée, il a indiqué que la ville allait se désengager de certains comités auxquels elle prend part, qu’elle juge moins productifs.