Réouverture de la piscine de Champagnat : pas avant les travaux de 2022
PISCINE. Cette semaine, lors de l’assemblée du conseil municipal, quatre personnes ont interpellé les élus par courriel pour voir s’il était possible d’ouvrir la piscine de l’école secondaire Champagnat en attendant les travaux de réfection majeurs qui doivent y être apportés.
Mais le Centre de services scolaires de L’Énergie n’envisage pas la réouverture temporaire de la piscine, fermée depuis août dernier, en attendant que des travaux majeurs aient lieu.
On apprenait récemment que les travaux devant être effectués sur la piscine sont de valeur moindre à ce qui avait été anticipé, ce qui faisait espérer une réouverture.
«Au départ, il était question d’écoulement par la nappe phréatique, donc la réfection de la fondation en béton ainsi que la reconstruction de la piscine dont les coûts s’élevaient à plus de 3,4M$. Selon les tests effectués et les différents rapports, l’état du bassin est sain. Il s’agit d’apporter quelques correctifs mineurs», avait révélé le maire Pierre-David Tremblay en assemblée publique. Or, c’est plutôt un montant de 1,1M$ qui devra être investi. Ce budget ne sera pas disponible avant 2022, d’où l’intervention de citoyens qui souhaitent retourner s’y baigner avant les travaux.
«Pas souhaitable»
Dans un courriel à L’Écho de La Tuque, la porte-parole du Centre de services scolaires de l’Énergie, Amélie Germain-Bergeron confirme que «le remplissage de la piscine, même de façon temporaire, n’est pas souhaitable».
«Notre vigilance à vider la piscine et à amorcer un processus d’évaluation de son état a permis de ne pas entraîner de dommages additionnels et a limité les problèmes», a-t-elle précisé.
Les évaluations laissent entendre que «le béton du bassin est encore sain, ce qui a effectivement permis de restreindre la portée des travaux de réfection et les estimations des coûts des travaux en découlant».
Mme Germain-Bergeron indique que si la perte d’imperméabilisation de la piscine s’était produite encore pendant quelques mois, le béton aurait présenté des défectuosités majeures, une accentuation de sa porosité et des microfissures.
Selon le Centre de services scolaires, on ne peut pas mettre en place des solutions temporaires d’étanchéité. Remplir la piscine à nouveau pourrait dégrader et détériorer le béton. Cela entraînerait des travaux encore plus coûteux.
«L’exfiltration par le drain de fond défectueux est aussi un problème majeur, même si les coûts de réfection ne seront pas si élevés si ces travaux sont exécutés en même temps que les travaux d’étanchéité et d’imperméabilisation. Pour ces raisons, le remplissage temporaire de la piscine n’est pas recommandé par toutes les parties impliquées et consultées dans le processus d’analyse», a également expliqué la porte-parole.
Les baigneurs sont nombreux à souhaiter que la piscine ouvre à nouveau, avec 1500 entrées annuelles pour les bains libres, en plus de 550 cours de mise en forme et 300 cours de natation.