Rendez-vous de l’emploi : 210 emplois à offrir
Les 22 exposants avaient 210 emplois à offrir. Des entreprises aussi variées les unes que les autres offraient tout type d’emploi. Il y en avait pour tous les goûts au premier Rendez-vous de l’emploi. Les épiciers comptent parmi les marchands de détail qui affichent des besoins particuliers. Le marché IGA était sur place pour combler des besoins pour des postes des commis d’épicerie, de viandes, de charcuterie, fruits et légumes et quelques gestionnaires. Des CV ont été déposés, à la grande satisfaction de René Le Bourdais, un des propriétaires d’IGA. «En terme de besoins, c’est une des pires années», signale M. Le Bourdais. Quand on parle avec d’autres marchands de notre chaîne, on voit que c’est la même chose, partout à travers la province, depuis l’été». «On a eu de très beaux CV, l’achalandage était très intéressant. C’était peut-être à cause de la météo, mais beaucoup de jeunes sont venus, des retraités aussi qui sont intéressés à travailler une vingtaine d’heures par semaine», trouve pour sa part son collègue Mathieu Naud, autre copropriétaire du marché IGA. «Chaque année, on embauche des gens, mais cette année, c’est plus difficile», remarque Claudia Ferland, gérante des fruits au marché Maxi. Là aussi, on recherche des caissières, des commis d’épicerie, des commis des fruits et légumes. Puisqu’ils souhaitent renouveler le bassin d’étudiants, parce que plusieurs quittent, l’occasion était excellente en avril de solliciter d’éventuels candidats. «On a eu beaucoup de CV, de belles candidatures», remarquait également Francine Bordeleau, directrice générale de la caisse de La Tuque de Desjardins. Céline Dufour, directrice des ressources humaines à Ville de La Tuque, trouvait important d’être présente sur place, ne serait-ce que pour accueillir des candidatures pour les postes étudiants offerts au cours de l’été. Quelques postes réguliers sont également disponibles. «On est souvent à la recherche de nouveau personnel, puisque notre entreprise est en croissance», explique Maxime Marceau, directeur des ressources humaines chez Rémabec. On recherche des candidats dans des domaines aussi variés que des techniciens forestiers, infirmiers de camp, commis comptables, comptables, programmeurs. Les CV étaient donc les bienvenus. «Comme plusieurs autres entreprises, on vit cette pénurie de main-d’œuvre en région, mais cette difficulté de recrutement se voit aussi dans les grands centres. Mais ce n’est pas une année plus particulière, on la vit de plus en plus depuis quelques années », fait-il remarquer. Les restaurateurs ont également de très grands besoins. Patrick Moisan, du restaurant le Boké, a lui-même participé à la formation d’une cohorte d’une dizaine de cuisiniers, l’an dernier. Sur les 10, 6 travaillent toujours dans les cuisines de différents restaurants. «Beaucoup ont quitté la profession cette année, mais il n’y a pas de relève, observe M. Moisan. Il en manque dans les grands centres, ce n’est pas simple de les attirer ici. C’est un métier qui est très important, mais peu valorisé». Qu’est-ce qu’on dit aux gens qui aimeraient se lancer dans ce nouveau défi ? «C’est un métier qui peut très bien s’apprendre, que ça ne prend pas nécessairement des grandes études en cuisine pour devenir un bon cuisinier. C’est un métier qui s’apprend passablement bien avec l’aide de cuisiniers d’expérience. Pour quelqu’un qui veut travailler, il y a de l’ouvrage instantanément», rappelle Patrick Moisan.