Réduction de la vitesse et correction de la courbe au menu
SÉCURITÉ. Une importante rencontre a eu lieu, ce mardi matin, entre le père et grand-père des deux victimes de l’accident mortel survenu le 3 janvier au km 107 de la route 155, Daniel Deschamps, le maire de La Tuque, Normand Beaudoin, ainsi que des dirigeants du ministère des Transports du Québec et de la Sûreté du Québec.
L’objectif de la rencontre était d’établir les correctifs qui peuvent être apportés à ce tronçon de la route afin de la rendre plus sécuritaire.
Pour un, le maire de La Tuque, Normand Beaudoin, dit avoir assisté à une rencontre très constructive, au terme de laquelle on en savait un peu plus sur les intentions du ministère face au tronçon où l’accident est survenu. Une correction à ce secteur de la route est envisagée pour 2018.
«Nous avons regardé un échéancier qui est quand même assez rapide. Le problème est qu’il va y avoir des expropriations», expose le maire Beaudoin.
La limite de vitesse sera aussi diminuée à cet endroit. « Avant de faire quoi que ce soit, le ministère va prendre d’autres informations, mais on devrait avoir une réponse d’ici le 4 mars», a poursuivi le maire de La Tuque.
La limite de vitesse serait de 70 km/h dans le secteur menant à la courbe du km 107. M. Deschamps espérait une nouvelle limite de 50 km/h.
Ce dernier a estimé que la rencontre s’est déroulée «en partie» dans le sens qu’il souhaitait. Selon ce qu’il rapportait, une correction de la courbe sur une distance d’environ 400 mètres sera effectuée par Transport Québec. «Ça va être très bien fait, ils vont baisser la pente. Il y a des endroits où c’est environ de 10 %, ils vont la baisser à 3 ou 4 %. Ils refont la courbe au complet, en arrivant au pont, ça va être presque à plat », a-t-il fait savoir à TC Media.
Quant à la vitesse souhaitée dans ce secteur, Daniel Deschamps indique avoir fait une concession lui qui espérait de prime abord voir une zone de 50 km/h dans le tronçon où a eu lieu l’accident. « Je leur ai demandé d’enlever la pancarte de 90 km/h et d’en apposer une de 70 km/h jusqu’au dépanneur du Lac-à-Beauce», (à partir de la sortie sud de Ville de La Tuque) a-t-il aussi rapporté, relevant le fait qu’on retrouve beaucoup de résidences dans ce secteur de la route 155.
Notons que le barrage routier qui devait avoir lieu le 4 mars prochain sera plutôt un ralentissement routier alors qu’un convoi partira de Lac-à-Beauce pour se rendre jusqu’à La Tuque en début d’après-midi, en guise de manifestation.