Récupération de masques: Marie-Louise Tardif lance une initiative verte
RÉCUPÉRATION. La députée de Laviolette–Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, a lancé une invitation aux municipalités, écoles et entreprises de son comté à donner l’exemple en récupérant les innombrables masques chirurgicaux utilisés.
«Uniquement dans les écoles primaires et secondaires de ma circonscription, on en utilise au moins 350 000 par mois!, fait-elle remarquer. La pandémie impose le port du masque, mais nous devons être responsables pour l’avenir de la planète. J’ai donc lancé un appel à toutes les directions d’écoles, d’entreprises et des municipalités de mon comté afin de participer activement à la récupération de ces masques médicaux.»
Recyc-Québec a produit dernièrement un document dans lequel on retrouve une liste d’entreprises qui se spécialisent dans le recyclage et la valorisation des masques. Dans son invitation, Marie-Louise Tardif a transmis ces informations aux partenaires afin qu’ils puissent faire un choix éclairé. Selon l’entreprise de valorisation choisie, les masques sont incinérés pour des fins de valorisation énergétique, ou encore la partie souple est transformée en billes de plastique et les barrettes nasales d’aluminium sont recyclées.
Évidemment, la députée prêche par l’exemple: elle partagera sa boîte de récupération avec les autres entreprises de l’immeuble où est situé son bureau à Shawinigan. D’autres organisations ont rapidement confirmé leur intérêt à emboîter le pas.
C’est le cas de la Municipalité de Notre-Dame-du-Mont-Carmel. «Nous avons choisi Go Zero Recycle, car les masques sont transformés en matériaux de plastique recyclés et ensuite en de nouveaux produits. Il était très important pour la Municipalité de Notre-Dame-du-Mont-Carmel de valoriser les masques avec la méthode la plus verte possible», explique le maire Luc Dostaler.
Le Centre de services scolaire de l’Énergie a transmis la liste des entreprises à toutes ses écoles. Mme Tardif s’est engagée à défrayer les coûts d’acquisition, de livraison et de traitement de la première boîte livrée aux écoles via son budget discrétionnaire même si le Centre a un budget pour couvrir ces frais.
De leur côté, les Chambres de commerce et d’industrie de Shawinigan et du Haut-St-Maurice transmettront l’information à leurs membres.