Qu’est-ce que la désacralisation ?

BÂTISSEURS. Une des phases menant à la concrétisation du projet de la résidence des Bâtisseurs est la vente de l’église Marie-Médiatrice et de son presbytère à la Ville de La Tuque.

Pour ce faire, on doit passer par l’étape de la désacralisation de l’église, inaugurée en 1956. Cela signifie qu’on lui enlève le titre de lieu de culte.

C’est au cours d’une cérémonie religieuse que la désacralisation se déroule. Pour l’occasion, on retire une relique située sous l’autel. Dans le cas de l’église Marie-Médiatrice, la cérémonie aura lieu le premier ou le 15 octobre.

La cérémonie sera présidée par l’évêque de Trois-Rivières, Mgr Luc Bouchard ou, en son absence, par le vicaire général, Claude Lapointe. M. Lapointe connaît bien le milieu latuquois, lui qui y a œuvré pendant 27 ans.

La population pourra assister à cet événement qui se voudra historique. Le curé de la paroisse St-Martin-de-Tours, Marc Lahaie, ne souhaite pas qu’on en fasse un événement nostalgique tourné vers le deuil d’une église. D’ailleurs, souligne-t-il, la page est tournée pour la majorité des paroissiens qui ont eu le temps de se faire à l’idée.

«Les étapes préalables (à la désacralisation) ont toutes été effectuées», soutient le prêtre;

Un diaporama réalisé à partir de photos envoyées par des paroissiens sera projeté et il pourrait y avoir un goûter à la suite de la cérémonie.

Jusqu’à tout récemment, une dizaine d’organismes logeaient dans les bâtiments de l’église Marie-Médiatrice, mais doivent la quitter. Du côté de la paroisse St-Martin-de-Tours, on nous confirmait qu’une reconfiguration du sous-sol de l’église St-Zéphirin est en cours afin de pouvoir loger tout ce monde. Un architecte a été mandaté pour préparer des plans.

En juin dernier, le Carrefour d’action bénévole du Haut-St-Maurice, qui occupait la majeure partie du presbytère, a déménagé dans des nouveaux locaux du parc des Érables. Au moment d’écrire ces lignes, on cherche toujours un local pouvant accueillir l’organisme Moisson du nord, dont l’ouverture a été retardée.

Jusqu’à 24 organismes ont logé à Marie-Médiatrice dans les moments de plus grand achalandage.