Québec solidaire dévoile ses engagements envers les peuples autochtones

Au lendemain de sa visite dans le Haut-Saint-Maurice où il a rencontré les dirigeants du Centre d’amitié autochtone, le porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois annonce les engagements de son parti envers les peuples autochtones. On souhaite financer davantage les Centres d’amitié autochtones et créer un fonds pour faire rayonner la culture et les artistes autochtone. Ainsi, via un Fonds, un gouvernement solidaire créerait une enveloppe de 7M$ pour soutenir le rayonnement des artistes, des langues et des cultures autochtones. De plus, ce même gouvernement, s’il était élu, verserait annuellement 1,6M$ additionnels pour soutenir la mission des centres d’amitié autochtones. « L’État québécois ne peut plus pelleter ses responsabilités dans la cour du fédéral. Un gouvernement solidaire va travailler main dans la main avec la société civile issue des Premières Nations, à commencer par les Centres d’amitié autochtones, afin d’assurer que les services publics québécois servent mieux la population autochtone. Que ce soit en matière de justice, de santé, d’employabilité ou de services aux familles, un gouvernement solidaire s’assurera que des programmes spécifiques soient mis en place pour assurer la pleine participation des autochtones à la société québécoise », a déclaré Gabriel Nadeau-Dubois. La souveraineté des Premières nations La porte-parole, Manon Massé, répond à l’appel lancé le 12 septembre dernier par le Chef de l’APNQL, Ghislain Picard en regard de cinq exigences : le droit à la sécurité pour les Premières Nations, le respect intégral des titres et droits ancestraux et issus de traités, la réconciliation avec les Premières Nations, le développement d’une économie par et pour les Premières Nations, ainsi que des services respectueux de leurs cultures et mode de vie. « Les revendications de l’APNQL sont tout à fait légitimes et je réitère l’engagement de mon parti à s’attaquer à ces enjeux importants. La position de Québec solidaire est ferme : les Premières Nations ont le droit à leur souveraineté. Cela veut dire qu’elles ont le droit de décider pour elles-mêmes, de mettre sur pied des institutions qui leur sont propres et de gérer leurs ressources et leurs richesses comme elles le détermineront. Québec solidaire a toujours été favorable à ce que l’Assemblée nationale du Québec adopte la Déclaration des Nations Unies pour les droits des peuples autochtones. Un gouvernement solidaire posera des gestes en ce sens et prendra chaque décision en impliquant les communautés concernées. Nous établirons un véritable partenariat», a lancé Manon Massé. Elle s’est aussi engagée à tenir une rencontre avec les chefs des Premières Nations dans les 100 premiers jours d’un gouvernement solidaire pour parler des enjeux qui touchent leurs communautés.