Québec alloue 57 000 $ au CNA pour soutenir les victimes d’actes criminels
Le gouvernement du Québec alloue un montant de 57 000 $ au Conseil de la Nation Atikamekw (CNA) pour son projet « Interventions familiales en territoire – rassemblement familial historique ». Le projet a pour but d’accroître l’aide aux victimes d’actes criminels. L’annonce a été effectuée par la ministre responsable de la région de la Mauricie et députée de Laviolette, Julie Boulet, au nom de la ministre de la Justice et procureure générale du Québec, Stéphanie Vallée. L’attribution de cette aide financière fait suite à un appel de projets lancé à l’été 2017. Elle s’inscrit dans l’octroi d’une somme de 1,5 M$ dans le cadre du Programme de subvention pour favoriser la recherche, l’information, la sensibilisation et la formation en matière d’aide aux victimes d’actes criminels. « Je suis fière que notre gouvernement aide financièrement ces organismes qui offrent des services d’une grande qualité aux victimes d’actes criminels. Je suis convaincue que la réalisation de ces projets améliorera le quotidien de milliers de victimes d’actes criminels, et qu’elle nous permettra, en tant que société, de mieux les soutenir. », mentionne la ministre Stéphanie Vallée. « Je salue les efforts des organismes de la région qui épaulent quotidiennement les victimes d’actes criminels d’ici. L’attribution de cette aide financière est nécessaire pour qu’ils poursuivent leur mission de développement de leur offre de services en vue de répondre, avec dévouement, aux besoins des victimes», ajoute Julie Boulet. Le Programme de subvention pour favoriser la recherche, l’information, la sensibilisation et la formation en matière d’aide aux victimes d’actes criminels est financé par le Fonds d’aide aux victimes d’actes criminels (FAVAC). Utilisé notamment pour le financement de projets destinés aux victimes d’actes criminels, ce fonds spécial a été institué en 1988 par le ministère de la Justice du Québec. Ses revenus proviennent principalement de sommes perçues à la suite d’infractions aux lois pénales québécoises et au Code criminel, ainsi que de sommes liées au partage des produits de la criminalité.