Québec alloue 308 000 $ à trois organismes de la région
INVESTISSEMENT. La ministre du Tourisme et députée de Laviolette, Julie Boulet, a annoncé des investissements totalisant 308 000 $ à trois organismes de la région. Dans un premier temps, une aide financière de 155 000 $ a été accordée au Club motoneige de La Tuque. L’argent permettra le réaménagement d’une partie des sentiers Trans-Québec 73 et 83. On élargira la surface praticable et rectifiera des courbes accentuées pour les rendre plus sécuritaires, tant pour les motoneiges que les utilisateurs de VTT. «Ce sont des montants assez élevés que le club ne peut pas se permettre», retient le président du Club motoneige, Claude Gagnon. «La motoneige, ce sont 3,2G$ en retombées économiques au Québec, évalue la ministre Boulet. Les retombées sont de 65M$ en Mauricie, dont 80% vont à la Haute-Mauricie (…) On a un territoire exceptionnel pour développer l’industrie de la motoneige». Outre les ponceaux, un autre pont sera à remplacer, mais le président Claude Gagnon ne cache pas que les coûts sont exorbitants. Trois ponceaux et un pont auront fait l’objet de travaux. Le Club motoneige de La Tuque a aussi reçu une aide financière 30 000 $ pour l’entretien de sentiers visant le respect de la faune et de son habitat. Il permettra de tracer l’inventaire des sentiers, ponceaux et de cours d’eau pour identifier les risques potentiels d’érosion et de contamination par les sédiments. Le but de protéger la faune locale, dont les frayères de poissons, par exemple. Le soutien financier s’inscrit dans le cadre d’un projet total de 41 960 $. «Le Club est le premier en Mauricie à être certifié par programme écoSentier du ministère des Ressources naturelles», était fier d’annoncer le président Gagnon. Ce programme donne une reconnaissance environnementale des sentiers où ont été appliquées des pratiques exigées par la réglementation environnementale en vigueur pour les sentiers de motoneige. Deux tronçons ont été classés «catégorie or». «On a 75 km de faits et il y en a beaucoup à faire. Au printemps, on s’attaquera au côté nord, mais c’est seulement sur la 73 et la 83. On ne touche pas aux sentiers régionaux pour l’instant», ajoute M. Gagnon. BELT Bio Énergie La Tuque (BELT) recevra du gouvernement du Québec une aide financière de 75 000$. L’argent sera utilisé pour réaliser une étude déterminant des solutions technologiques et d’affaires pour l’implantation de l’usine de production de bio diesel à La Tuque. L’étude se terminera au début du mois de mai. «Ça s’ajoute à la contribution de 1,5M$ que le gouvernement a déjà versée au projet», précisait la ministre Julie Boulet. «Ça va permettre d’accélérer le projet pour la prise de décision finale, de la part de notre investisseur, Neste», indiquait le président de BELT, Patrice Bergeron. «Le 1,5M$ qu’on a reçu du gouvernement du Québec servait à réaliser une douzaine d’études sur le projet (…) On a bien avancé là-dedans et on a identifié toutes les technologies», ajoute le directeur général de BELT, Patrice Mangin M. Mangin voit des signes «extrêmement positifs» face à l’intérêt d’investisseurs dans le projet de bioraffinerie forestière. «Les chances de succès sont de plus en plus fortes. Là, on ne parle plus de 80%. Ce n’est même plus de dire : on va peut-être le faire. Là, ça va se faire, on sait que les investisseurs sont vraiment en arrière et il y en a d’autres», confie Patrick Mangin. Aux dires de ce dernier, si le projet ne se réalise pas à La Tuque, il ne sera pas concrétisé non plus ailleurs au Canada : «On est vraiment les mieux placés. Il y a tous les avantages (…) On sait aussi que l’Ontario nous regarde en disant : on veut faire la même chose que les gens font à La Tuque». Au cours de la même conférence de presse, on apprenait que le siège social de Bio Énergie La Tuque est maintenant localisé à Wemotaci. Les bureaux administratifs demeureront à La Tuque. «Pour alimenter une grosse raffinerie comme on va avoir, il va falloir des sites de préparation de la biomasse. Ces sites seront installés dans les communautés Atikamekw, en créant des emplois et de nouvelles entreprises» fait valoir Patrice Mangin. CPE la Clé des Champs Un montant de 48 000 $ ira au CPE la Clé des Champs. L’argent servira à la fenestration du côté sud du bâtiment, lui qui est plus affecté par le soleil. Le but de l’investissement sera aussi d’atteindre une meilleure efficacité énergétique. L’argent a été versé au nom du ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et de la Famille, Sébastien Proulx.