Projet de ciné-parc à La Tuque Rouge

CINÉMA.  Le Complexe culturel Félix-Leclerc pilote actuellement un important projet de ciné-parc, qui serait situé sur le site d’entrée du club de ski de fond La Tuque Rouge, là où était jadis présenté l’événement «les 12 heures d’endurance de La Tuque».

À l’époque où la pandémie restreint sérieusement le calendrier culturel, mais où le gouvernement autorise les ciné-parcs, la Corporation de développement des arts et de la culture de Ville de La Tuque (CDAC) planche sur cette nouvelle activité qui serait offerte aux Latuquois cet été, si des partenaires l’appuient.

Après avoir étudié la possibilité d’implanter le projet à plusieurs emplacements, dont un sur le boulevard Ducharme qui appartient à un entrepreneur prêt à investir dans le ciné-parc,  Francois Paré, la CDAC a dû mettre une croix sur plusieurs sites, parce que le zonage ne le permettait pas. On avait par exemple envisagé le Club Latuquois et le terrain Sévère-Scarpino comme éventuels lieux, mais ces possibilités ont également été rejetées en raison du zonage.

L’Écho de La Tuque a appris que le terrain du Club de ski de fond La Tuque Rouge a été retenu, parce qu’il ne pose aucun problème de zonage et qu’il offre la superficie appropriée pour accueillir les 200 voitures visées par le projet. Ville de La Tuque a donné le feu vert pour démarrer le projet, surtout avec le fait que la santé publique autorise les ciné-parcs à reprendre leurs activités.

Sans être l’initiatrice du projet, Ville de La Tuque collaborera au niveau de l’aménagement du terrain et des assurances du site.

La directrice générale de la CDAC, Marie Pierre Mailhot, entreprend une mobilisation dans le but de trouver des partenaires au cours des prochains jours pour entreprendre la construction de la scène, de l’écran et de la régie.

Des plans avaient déjà été préparés pour un autre site et des approches avaient été tentées auprès de partenaires locaux. Mme Mailhot, semble visiblement optimiste quant à la suite des choses : «c’est tellement un beau projet pour les Latuquois».

Elle espère que les Latuquois pourront visionner les premiers longs métrages dès juillet. «Il faut adapter au ciné-parc un système de billetterie, mettre en place des consignes de sécurité, former des équipes d’employés, des placiers, la régie, il y a tout cela à penser. Mon été vient de prendre une nouvelle tournure», confie Mme Mailhot.

L’aménagement du terrain et l’acquisition de certains équipements pourraient coûter 15 000$. Le projet prévoit la présentation d’un film par semaine et on n’exclut pas la possibilité d’en présenter un autre, si la demande le justifie.

«Un écran de ciné-parc va avoir 80 pieds de large environ. Notre projecteur est très performant, il va à 44 pieds de large maximum. On ne peut pas accepter plein d’autos et que les derniers à l’arrière soient insatisfaits. Je trouve que 200 autos, pour une représentation, c’est raisonnable», soutient Marie Pierre Mailhot.

Les représentations pourraient se poursuivre jusqu’à la fin du mois de septembre. La directrice générale de la CDAC ne pense, pas pour l’instant, à présenter des spectacles sous cette formule, en raison des coûts plus élevés.

Ville de La Tuque pourrait apporter un appui à ce projet. «S’ils ont besoin d’aide, d’équipements, de clôtures de foule, le conseil est ouvert», a indiqué le directeur général, Marco Lethiecq.